Les attaques terroristes commises le 15 mars 2019, contre deux mosquées de la ville de Christchurch en Nouvelle Zélande, qui ont fait plus de 50 morts et 49 blessés, ont été parmi les sujets traités lors du sommet de G20 quand les dirigeants et les chefs d’Etats participant ont appelé les sociétés d’internet à renforcer leur répression de la prolifération des contenus extrémistes sur Internet.
« L’attaque terroriste en direct à Christchurch, et d’autres atrocités récentes, démontrent l’urgence de pleinement mettre en œuvre les résolutions pertinentes des NU, la Stratégie mondiale de lutte contre le terrorisme des NU et d’autres instruments, y compris la Déclaration de Hambourg des dirigeants du G20 sur la lutte contre le terrorisme » Selon la déclaration des dirigeants du G20 sur la prévention de l’utilisation d’internet à des fins de terrorisme et d’extrémisme violent pouvant mener au terrorisme
Le bilan final du Sommet du G20, a souligné la nécessité de protéger les citoyens des pays participant au Sommet, en surveillant l’utilisation du web, en confiant aux plateformes Internet de surveiller d’une manière proactive des contenus extrémistes-terroristes, adopter une approche plus responsable et d’intensifier leurs efforts pour lutter contre tout acte terroriste et extrémiste. Sachant que des moteurs de recherche comme Google et Bing peuvent conduire à des recherches plus extrêmes.
Par ailleurs, le G20 a précisé que le réseau mondial ne devrait pas être un refuge pour les terroristes à travers lequel ils pourraient lancer et planifier des attaques terroristes visant la destruction des sociétés et le massacre des innocents de différentes religions.
« Nous exhortons les responsables des plateformes en ligne à répondre aux attentes de nos citoyens, soit de ne pas permettre que les plateformes soient utilisées à des fins de terrorisme ou d’extrémisme violent pouvant mener au terrorisme. Ils ont l’importante responsabilité de protéger les utilisateurs de leurs plateformes. » Selon la même déclaration
Plus de 85% des contrôles opérés entre mars 2017 et février 2018 portent sur des contenus à caractère terroriste. Selon des ressources sur web.