S’engager enfin contre l’islamophobie après le meurtre d’Aboubakr (qu’Allah Lui Fasse Miséricorde)

Il est temps que les politiques cessent de draguer l’extrême droite et s’engagent enfin contre l’islamophobie

Alors que la France vient d’être marquée par le meurtre d’Aboubakr (qu’Allah Ta3ala Lui Fasse Miséricorde), abattu dans des circonstances glaçantes, certains responsables politiques continuent de nier la réalité de l’islamophobie. Pire encore : au lieu de tendre vers l’apaisement et le respect, ils alimentent des discours toxiques, parfois même en colportant des mensonges au sujet du mot  » islamophobie « .

Cette posture n’est pas seulement indécente. Elle est dangereuse.

L’islamophobie d’atmosphère : un poison lent

L’islamophobie, qu’on le veuille ou non, est une réalité vécue. Elle se traduit par des attaques, des discriminations, des mosquées profanées, des femmes agressées, des regards remplis de haine. Elle se diffuse par petites touches : dans les plateaux TV qui invitent toujours les mêmes « experts », dans les éditos incendiaires, dans les caricatures paresseuses, et jusque dans les discours politiques, désormais banalisés.

Ce climat d’hostilité constante — cette islamophobie d’atmosphère — prépare les esprits à tolérer l’inacceptable. À chaque nouveau drame, on déplore la violence, mais jamais le contexte qui l’a rendue possible.

L’instrumentalisation du mot « islamophobie »

Que certains politiques persistent à nier ce mot est révélateur : ils ont peur non pas de la réalité qu’il désigne, mais de ce qu’il implique. Car reconnaître l’islamophobie, c’est reconnaître qu’une partie de la société française — musulmane ou perçue comme telle — est marginalisée, stigmatisée, ciblée.

Plutôt que d’assumer cette responsabilité collective, certains préfèrent flatter un électorat d’extrême droite qui rêve d’une France homogène, fantasmée, figée dans le rejet de l’autre.

Mais à force de courir derrière les voix les plus radicalisées, ils abandonnent le cœur de la République : l’égalité, la dignité, le respect de chacun.

Il est encore temps de changer de cap

Il est temps que des politiques courageux se lèvent pour dire stop.
Stop à l’aveuglement. Stop au cynisme. Stop à la peur de déplaire aux haineux.

Nous avons besoin de responsables qui ne pactisent pas avec l’intolérance, mais qui travaillent à un vivre-ensemble sincère, exigeant et lucide. Cela commence par :

  • Refuser les discours de haine.

  • Exiger des médias qu’ils fassent preuve de rigueur, de nuance, de décence.

  • Défendre les minorités sans peur de perdre quelques voix aux prochaines élections.

Pour la France, pour tous

Le combat contre l’islamophobie n’est pas un « combat communautaire ». C’est un combat humain, français.
Ceux qui le refusent trahissent les valeurs qu’ils prétendent défendre.

Il est encore temps de redonner du sens à ces valeurs.
Pour le bien de tous.

By Michael

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *