
Nous l’avons répété à plusieurs reprises à travers différents articles, les débats sur l’identité nationale et le voile intégral ont fait resurgir des idées que l’on pensait enterrées depuis plusieurs décennies. Il y a quelques années en France être raciste était une honte, aujourd’hui c’est désormais faire acte de bravoure sans pour autant en être inquiété. Les premiers responsables de cette montée de la xénophobie sont nos très peu chers politiciens qui constatant l’échec de leurs politiques s’attaquent aux minorités religieuses et ethniques.
Il y a quelques mois, une avocate et sa fille avaient violemment agressé la sœur Élodie au simple motif qu’elle portait le niqab. L’histoire semble se répéter et le journal l’Express révèle l’histoire d’une jeune femme des Emirats agressée en février dans magasin de décoration du 15 ème arrondissement de Paris.
« Je savais que j’allais craquer un jour. Cette histoire de burqa commençait à m’agacer. »
L’agresseur, une professeur d’anglais à la retraite, avait pourtant l’habitude de croiser des femmes entièrement voilées puisqu’elle a travaillé pendant plusieurs années dans des pays arabes (Maroc, Arabie Saoudite) mais la haine et la violence l’ont emporté sur la raison. Parcourant les rayons du magasins, Marlène croise le regard de la jeune Shaika, l’interpelle en français puis en anglais :
« Je lui ai dit de baisser le voile qu’elle avait sur le visage, tout en le saisissant et le tirant vers le bas »
L’acharnée se s’arrête pas là, après lui avoir retiré son niqab, elle souhaite finir son travail de justicière auto-proclamée. Lorsqu’elle croise à nouveau la jeune femme dans le magasin, voyant qu’elle s’était re-voilée elle lui arrache à nouveau son niqab, la gifle et lui mord la main. La jeune émirati choquée psychologiquement a quand même eu deux jours d’incapacité de travail, elle ne souhaite plus revenir à Paris.
Comble de l’histoire, la retraité a demandé au responsable du magasin d’appeler la police :
« Je voulais porter plainte aussi car on ne porte pas le niqab dans mon pays. »
La sexagénaire comparaitra ce jeudi à la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Via l’Express
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