La démission de Minouche Shafik, présidente de l’Université Columbia, marque un nouveau tournant dans la crise que traversent les universités américaines face aux manifestations liées à la guerre à Gaza.
Le départ de Minouche Shafik et ses implications
Minouche Shafik a annoncé sa démission de la présidence de l’Université Columbia, seulement un an après sa prise de fonction. Cette décision intervient dans un contexte de troubles sur le campus, notamment après sa décision d’autoriser l’intervention de la police de New York pour arrêter des étudiants manifestants en avril. Sa démission fait d’elle la troisième présidente d’une université de l’Ivy League à quitter ses fonctions en raison de la gestion des protestations liées à la guerre de Gaza. Dans sa lettre de démission, Shafik évoque le « lourd tribut » personnel et professionnel de cette période tumultueuse.
Les manifestations sur les campus
Les protestations contre la guerre à Gaza ont embrasé de nombreux campus américains depuis octobre 2023. Les étudiants américains ont été les premiers à avoir le courage de se soulever contre le génocide et de protester. Les pionniers étant les étudiants de l’Université de Columbia.
Une vague de protestations avait suivi dans d’autres universités aux États-Unis et au Canada. Les dirigeants universitaires, soit par position, soit par pression, n’ont pas pris partie pour les étudiants alors que leur message était des plus justes. Cette situation a conduit à des démissions de haut niveau, notamment à Harvard et à l’Université de Pennsylvanie.
L’importance de la vérité et de soutenir les Gazaouis
Les manifestations qui ont secoué les universités aux États-Unis et à travers le monde montrent la fracture entre les positions de beaucoup d’étudiants ne se laissant pas berner par la propagande sioniste et les différentes institutions. Mais aussi entre le peuple et le gouvernement comme aux États-Unis et en France.
Ceci montre aussi l’importance, de porter haut et fort la vérité surtout dans un contexte aussi dramatique que ce que vivent nos frères à Gaza. La grande majorité des médias étant associés à cette propagande sioniste, en parler reste la seule manière de combattre tous ces mensonges.
Cela montre aussi aux Palestiniens que le monde ne les a pas oublié et que beaucoup les soutiennent et connaissent le vrai visage de l’entité sioniste. Les Gazaouis avaient, par ailleurs, manifesté leur reconnaissance envers les étudiants de Columbia.