Dans les camps de Rafah, les palestiniens expriment leur gratitude envers les étudiants américains qui se rassemblent depuis plus de 10 jours pour les soutenir.

Des messages écrits sur les tentes.

Les tentes de Rafah portent aujourd’hui des messages de reconnaissance et de remerciements envers les étudiants américains, en particulier les étudiants de Columbia. On peut lire : « Merci aux étudiants pour votre solidarité envers Gaza, votre message (nous) est parvenu. » ; « Merci aux universités américaines » « Merci les étudiants, pour Columbia. »

En effet le mouvement que connait actuellement les universités américaines est parti de Columbia le 17 avril dernier.

Un message touchant de remerciement et d’encouragements.

Un réfugié explique le but de leurs messages et appelle les étudiants à continuer de soutenir le peuple palestiniens. Il demande également à tout le monde de se joindre à eux et de soutenir leur cause.

« Aujourd’hui, nous écrivons des messages sur nos tentes afin d’envoyer notre gratitude pour le soutien que nous ont apporté les étudiants américains, en particulier les étudiants de l’université de Columbia. Nous remercions chacun d’eux ainsi que tous ceux qui ont soutenu notre cause et qui sont restés fermes à nos côtés alors que nous faisons face à cette guerre impitoyable et génocidaire. Nous espérons qu’il continueront de nous soutenir et resteront avec nous comme ils l’ont fait jusqu’à présent.

Aujourd’hui nous écrivons sur nos tentes parce que nous n’avons plus de murs sur lesquels écrire. Nos murs ont été bombardés au-dessus de nos têtes, nos maisons ont été détruites au-dessus de nous.

Nous n’avons rien hormis des tentes pour écrire notre gratitude.

Nous demandons au monde de les soutenir également et de se tenir aux côtés de nos enfants, de nos femmes et de nos personnes âgées. Car notre cause est toujours d’actualité. Et notre cause est juste. Merci à tous ceux qui nous ont soutenus et ont été à nos côtés. »

Un mouvement qui se poursuit en France et partout dans le monde.

Aux États-Unis, le mouvement pro-palestiniens a touché des dizaines d’universités dans tout le pays et au Canada dont les meilleurs établissements comme Harvard, Yale et Princeton.

Les étudiants américains ont fait face à des arrestations souvent violentes et à l’évacuation par les forces de l’ordre de leurs campements. Malgré tout, cela n’a pas arrêté les étudiants du monde à suivre leurs pas dans le soutien des palestiniens à Gaza.

En France, le 24 avril, des étudiants de l’établissement Sciences-Po Paris avaient organisé un rassemblement avec des campements comme aux États-Unis. Malgré les évacuations de la police, les manifestants revenaient toujours et de plus en plus nombreux. Le 26 avril, l’accès au campus était complètement bloqué. Le Comité Palestine Sciences-Po Paris réclamait de l’établissement une condamnation d’Israël et la fin de la collaborations avec des organismes qui soutiennent la guerre génocidaire en Palestine. L’établissement a évidemment refusé.

La classe politique et les médias s’en mêlent, manipulant les faits, accusant les manifestants d’antisémitisme afin de manipuler les esprits et usant de fake news.

Finalement la direction de l’établissement, s’engage à organiser une discussion sur la situation à Gaza et abandonne les poursuites disciplinaires à l’encontre des élèves pro-palestiniens.

Mais le mouvement s’est également propagé dans autres établissements à Paris comme à la Sorbonne et partout en France : Strasbourg, Rennes, Lyon, Saint Étienne…

Partout dans le monde, des étudiants et autres se lèvent contre les actes abominables du gouvernement sioniste. En Suède, les étudiants connaissent de vives pressions politiques et militaires pour se taire sur le conflit.

À Londres, des ouvriers ont cerné le Ministère du travail et du commerce et des entreprises qui fabriquent des armes dans le but de faire stopper l’exportation d’armes vers Israël.

À Madrid, des manifestants ont exprimé leur soutien autour d’un Lac et dans des barques, brandissant le drapeau palestinien.

Ou encore à Séoul et à Tokyo où les manifestants continuent de revendiquer leur soutien aux palestiniens.

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