Par : Tamime Khemmar
Nous avons, lors de notre premier article, passé en revue les mauvaises choses, boisson et nourriture, que l’être humain ne doit pas consommer, car cela nuirait assurément à sa santé ou aurait des répercussions négatives sur sa vie.
C’est pour cela qu’Allah, soubhânah, a interdit la consommation des choses mauvaises et les a rendues illicites.
Lorsque l’homme et la femme obéissent à ces interdictions, qu’ils en connaissent la raison ou pas, cela les protégera de beaucoup de maladies et ils auront besoin de moins de médecine, moins de médicaments et bien sûr moins de dépenses.
Cela protégera aussi la société de beaucoup de maux qui la rongent et causent sa faiblesse et même son anéantissement.
À lire :
L’hygiène alimentaire dans l’Islâm : al-khabâ’ith, les mauvaises choses
Les bonnes choses :
Hormis quelques aliments et boissons que l’on peut compter sur le bout des doigts, toutes les boissons et tous les aliments qu’Allah créa sur cette terre sont licites et bons.
À commencer par l’eau, le lait, les jus, le miel et tous les liquides variés. Les plantes ; fruits, légumes, céréales, etc. Les animaux terrestres ; bovins, ovins, oiseaux, etc. les animaux marins ; mammifères, poissons, crustacées, etc. Bref, tout ce qui est comestible et non nuisible fait partie des bonnes choses qu’Allah nous a permis de consommer.
Allah nous a ordonné de consommer les bonnes choses :
Allah, élevé soit-il, dit : (S: 2/A : 168)
يَا أَيُّهَا النَّاسُ كُلُوا مِمَّا فِي الْأَرْضِ حَلَالًا طَيِّبًا ) [البقرة: 168])
(Humains ! Mangez des choses licites et bonnes qui se trouvent sur terre)
Ceci inclut toutes les bonnes choses qu’Allah a créées pour notre survie et pour notre bien-être.
Néanmoins, cette recommandation divine implique deux choses :
1- On ne doit consommer que les bonnes choses licites ;
2- On ne doit pas s’interdire ou interdire à autrui la consommation d’une denrée alimentaire créée par Allah, sous prétexte qu’elle est nocive pour les humains. Sauf s’il y a une preuve réelle de sa nocivité, pour une personne précise.
Interdire les bonnes choses est aussi condamnable que rendre licites les mauvaises :
Ceux, par exemple qui interdisent ou condamnent la consommation de la viande ou du lait ou d’un quelconque produit alimentaire, rendu licite par Allah, et consommé par des générations d’humains successives, sous prétexte que la viande ou le lait sont nocifs pour la santé humaine, ceux-là commettent les infractions suivantes :
1-Ils interdisent ce qu’Allah a rendu licite, a ordonné aux humains de consommer et a même cité, dans le Coran, parmi les grâces qu’Il a accordées aux humains ;
2-Ils réfutent des réalités et des connaissances humaines héritées depuis la nuit des temps ;
3-Ils proclament des vérités, soi-disant scientifiques, que le moins érudit des hommes, ou même des enfants, peut contester facilement.
4-Chose bizarre, ils ne parlent jamais, ou peu, de boissons réellement nocives, comme les boissons alcooliques, ou d’aliments bannis par les nations les plus clairvoyantes, comme le porc.
Pourquoi y’a-t-il des bonnes choses et des mauvaises choses :
La création d’Allah est parfaite et tout ce qu’Il a créé est bon, sage et utile.
Seulement, cette terre est, pour l’être humain, un lieu où il sera éprouvé et testé afin de mériter ou non la récompense de son Seigneur, après la mort.
C’est pour cela qu’il y a des bonnes choses, at-tayyibât, et des mauvaises choses, al-Khabâ’ith, qui sont relatives à l’homme et à sa consommation. Sinon la création d’Allah est parfaite et sans le moindre défaut.
Un animal peut être nocif pour l’homme alors qu’il constitue la nourriture principale de beaucoup d’autres animaux.
Ceux qui obéissent à Allah, obéissent à Ses prescriptions, dont le fait de manger et de boire ce qui est licite, et ne l’interdisent pas, tout en s’éloignant de Ses interdits, dont le fait de consommer les choses prohibées par Lui et les rendent licites, ceux-là mériteront la récompense d’Allah, vivront sainement et réussiront l’examen de la vie d’ici-bas.
Ceux qui désobéissent à Allah, rateront leur examen et seront les grands perdants.