Par Tamime Khemmar.
Invocations du Coran :
*(Rabbi ‘awzicnî ‘an ‘achkoura nicmataka-l-latî ‘ancamta calayya wa calâ wâlidayya wa an ‘acmala sâlihan tardhâhou wa ‘aslih lî fî dhourriyyatî, ‘innî toubtou ‘ilayka wa ‘innî mina-l-mouslimîn)
(Rabbi, (mon Seigneur), fais que je puisse être reconnaissant envers Ta grâce que Tu m’as accordée ainsi qu’à mes parents et que j’accomplisse une bonne œuvre que Tu agréeras et rends ma progéniture bienfaisante. Je me repens à Toi et je suis parmi ceux qui Te sont soumis.)
*(Rabbi ‘awzicnî ‘an ‘achkoura nicmataka-l-latî ‘ancamta calayya wa calâ wâlidayya wa ‘an ‘acmala sâlihan tardhâhou wa ‘adkhilnî bi-rahmatika fî cibâdika-s–sâlihîn)
(Rabbi (mon Seigneur), fais que je puisse être reconnaissant envers Ta grâce que Tu m’as accordée ainsi qu’à mes parents et que j’accomplisse une bonne œuvre que Tu agréeras et fais que je sois, par Ta miséricorde, parmi Tes serviteurs bienfaisants.)
Invocations de la Sounnah :
*« Allâhoumma ‘innî ‘acoûdhou bika mina-l-faqri, wa-l-qillati, wa-dh-dhillati, wa ‘acoûdhou bika min ‘an ‘azhlima ‘aw ‘ouzhlam » [1]
(Allâhoumma (Ô Allah), j’invoque Ta protection contre la pauvreté, Al-qilla (le dénuement), l’avilissement et j’invoque Ta protection contre le fait que je sois inique ou que l’on soit inique envers moi.)
*« Allâhoumma ‘innî acoûdhou bika mina-l-joûci, fa’innahou bi’sa-dh–dhajîcou, wa ‘acoûdhou bika mina-l-khiyânati, fa’innahâ bi’sati-l-bitâna » [2]
(Allâhoumma (Ô Allah), j’invoque Ta protection contre la faim, car c’est un lamentable dhajîc[3] (compagnon de nuit), et j’invoque Ta protection contre la trahison, car c’est une lamentable bitâna[4] (proche confident).)
« Allâhoumma ‘ahsin câqibatanâ fi-l-‘oumoûri koullihâ, wa ‘ajirnâ min khizyi-d-dounyâ wa cadhâbi-l-‘âkhira » [5]
(Allâhoumma (Ô Allah) fais que toutes nos affaires aient une issue heureuse et protège-nous de l’avilissement de la vie d’ici-bas et du châtiment de la dernière vie.)
*« Allâhoumma Rabba-s-samâwâti wa Rabba-l-‘ardhi wa Rabba-l-carchi-l-cazhîmi, Rabbanâ wa Rabba koulli chay’in, fâliqa-l-habbi wa-n-nawâ, wa mounzila-t-Tawrâti wa-l-‘injîli wa-l-Fourqâni, ‘acoûdhou bika min charri koulli chay’in ‘anta ‘âkhidhoun bi-nâsiyatihi, Allâhoumma anta-l-‘awwalou, fa-laysa qablaka chay’oun, wa anta-l-‘âkhirou, fa-laysa bacdaka chay’oun, wa ‘anta-zh-zhâhirou, fa-laysa fawqaka chay’oun, wa anta-l-bâtinou, fa-laysa doûnaka chay’oun, ‘iqdhi cannâ-d-dayna, wa ‘aghninâ mina-l-faqr » [6]
(Allâhoumma (Ô Allah) Rabb (Seigneur) des Cieux, Rabb de la Terre et Rabb de l’immense trône. Rabbanâ (notre Seigneur) et Rabb de toute chose. Celui qui fend le grain et le noyau[7]. Celui qui révéla la Thora, l’Évangile et le Fourqân[8] (Coran). J’invoque Ta protection contre le mal de toute Dâbba[9] (être qui marche) dont la nâsiya (le devant de la tête) est entre Tes mains. Allâhoumma Tu es Al-‘awwal (Le Premier), Rien ne fut avant Toi, et Tu es Al-‘âkhir (Le Dernier), Rien ne sera après Toi. Tu es Azh-Zhâhir (Le Superieur), rien n’est au-dessus de Toi, et Tu es Al-Bâtin (Le Profond), rien n’est loin de Toi ; règle nos dettes et débarrasse-nous de la pauvreté.)
* « Allâhoumma ‘innî acoûdhou bika min charri mâ camiltou, wa min charri mâ lam ‘acmal » [10]
(Allâhoumma (Ô Allah), j’invoque Ta protection contre le mal des actions que j’ai faites et contre le mal des actions que je n’ai pas faites[11].)
*« Allâhoumma ‘aslih lî dîni-l-ladhî houwa cismatou ‘amrî, wa ‘aslih lî dounyâya-l-latî fîhâ macâchî, wa ‘aslih lî ‘âkhirati-l-latî fîhâ macâdî, wa-jcali-l-hayâta ziyâdatan lî fî koulli khayrin, wa-jcali-l-mawta râhatan lî min koulli charrin » [12]
(Allâhoumma (Ô Allah), réforme ma religion qui est la préservation de toutes mes affaires, réforme ma vie d’ici-bas où se déroule mon existence et réforme ma dernière vie où sera mon retour. Fais que la vie soit pour moi une multiplication de tout bien et fais que la mort soit pour moi un soulagement de tout mal.)
* « Allâhoumma ‘innî ‘as’alouka-l-houdâ, wa-t-touqâ, wa-l-cafâfa, wa-l-ghinâ. » [13]
(Allâhoumma (Ô Allah), je Te demande la guidance et At-touqâ[14] (la crainte), Al-cafâf[15] (l’abstinence de tout interdit) et Al-ghinâ[16] (fierté de l’âme).)
Allah est plus Savant
Les invocations de ramadhan du Coran et de la Sounnah (4)
Notes de l’auteur :
[1] [Aboû Dâwoud et An-Nasâ’î/sanad sahîh]
[2] [Abou Dâwoud et par d’autres/isnâd hasan]
[3] Celui qui partage ton lit la nuit.
[4] Bitâna est le vêtement caché que porte l’homme sur la peau. Par extension les confidents proches. Or, la trahison est ce que l’homme cache le plus.
[5] [Ahmad et par d’autres]
[6] [Mouslim]
[7] Et fait surgir les céréales des grains et les arbres des noyaux.
[8] Fourqân est celui qui distingue entre le mal et le bien et les révèle.
[9] Dâba signifie tout être qui se déplace sur terre sur son ventre, ou sur deux pieds, ou sur quatre pattes, etc.
[10] [Mouslim]
[11] Telles que les obligations non accomplies ou les actions futures en général.
[12] [Mouslim]
[13] [Mouslim]
[14] At-touqâ et At-taqwâ signifient la crainte d’Allah Le Grand et le fait de se préserver de Son châtiment en accomplissant Ses consignes et en s’éloignant de Ses interdits.
[15] Tels que l’adultère ou l’argent harâm (non licite).
[16] En se passant des autres et de leurs biens, et ne pas quémander.