Le Coran : Un Miracle
Imaginez un instant voyager dans le temps jusqu’à l’an 600 après J.-C. Comment le monde se présentait-il ? Quelles étaient les idées dominantes en science et en culture ? Si vous aviez interrogé des personnes sur la nature de l’univers, la formation d’un embryon, ou les rôles du cœur et du cerveau, les réponses auraient été étonnantes pour nous aujourd’hui. Plus frappant encore, des milliers de personnes auraient partagé les mêmes conceptions erronées, considérées comme le savoir de leur époque. Dans ce contexte intellectuel et culturel, si quelqu’un avait écrit un livre abordant des sujets tels que l’embryologie, l’astronomie ou la médecine, il aurait inévitablement reflété les opinions largement acceptées de son temps.
Un Contraste Saisissant avec le Coran
La question cruciale est la suivante : le Coran, révélé au VIIe siècle dans la péninsule arabique, adhérait-il aux idées et aux croyances dominantes de son époque ? Une lecture attentive du Coran, en tenant compte du contexte historique et géographique de sa révélation, conduit inévitablement à l’admiration et à la conviction qu’il s’agit d’une révélation divine. Dans une société caractérisée par l’ignorance des sciences naturelles, où la vie se limitait principalement à l’élevage et aux conflits tribaux, le Coran a émergé avec des centaines de versets traitant de sujets liés à la nature, au ciel, aux étoiles, au mouvement du soleil et de la lune, à la formation des montagnes, des pluies et des vents, aux étapes du développement embryonnaire, ainsi qu’à l’histoire des civilisations passées et à leurs croyances.
En opposition aux idées scientifiques et fausses de l’époque :
• Cosmologie : Le modèle d’Aristote, largement accepté jusqu’au XVIe siècle, décrivait un univers géocentrique avec des planètes et des étoiles tournant autour d’une Terre immobile dans des orbites circulaires parfaites. Le Coran, cependant, bien qu’il ne fournisse pas un modèle scientifique détaillé, n’épouse pas cette vision erronée.
• Embryologie : La croyance répandue était que l’embryon était formé uniquement à partir du sperme de l’homme, la femme n’étant qu’un réceptacle. Aristote pensait que le cœur était le premier organe à se former. En contraste, le Coran mentionne une « nutfah amshaj« , un mélange des fluides de l’homme et de la femme, une notion corroborée par la science moderne. Il décrit également les étapes du développement embryonnaire de manière étonnamment précise pour l’époque : « Puis Nous avons fait de la goutte de sperme une adhérence ; puis de l’adhérence un embryon ; puis de l’embryon des os que Nous avons revêtus de chair. Puis Nous l’avons fait croître en une autre création. Béni soit Allah le meilleur des créateurs !« . Le Coran utilise ces étapes pour illustrer la puissance d’Allah dans la création et la résurrection.
• Physiologie : Aristote pensait que le cœur était la source de la vie et de la chaleur, et que le cerveau servait uniquement à refroidir le corps. Galien croyait que le sperme était du sang transformé et que le sang circulait à travers des pores dans le cœur, et non par un système circulatoire fermé. Le Coran ne reprend aucune de ces idées fausses.
Un rejet des superstitions et des pratiques païennes : La société arabe du VIe siècle était imprégnée de superstitions, comme la vénération des pierres, la consommation d’idoles faites de dattes en cas de famine, l’enterrement des filles par crainte de la honte ou de la pauvreté, et la prise de décisions importantes basée sur le tirage au sort de flèches divinatoires (al-azlam). Les éclipses solaires ou lunaires étaient interprétées comme des signes d’événements majeurs. Face à ces croyances, le Coran proclame avec une clarté radicale : « Dis : ‹Il est Allah, Unique. Allah, Le Seul à être imploré pour ce dont nous avons besoin. Il n’a jamais engendré, n’a pas été engendré non plus. Et nul n’est égal à Lui›« . Cette conception monothéiste pure n’existait sous cette forme dans aucun livre antérieur ni dans l’environnement contemporain du Prophète Muhammad (que la paix et la bénédiction soient sur lui), à l’exception de quelques vestiges des Gens du Livre.
La preuve de son origine divine : Le simple fait que le Coran ignore complètement les erreurs scientifiques et les superstitions largement répandues de son époque, et qu’il présente même des notions qui seront confirmées par la science des siècles plus tard, est un argument puissant en faveur de son origine divine …. Si le Coran était une œuvre humaine, il aurait inévitablement été influencé par la culture et les connaissances limitées de son temps. Le Coran lui-même invite à la réflexion : « Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S’il provenait d’un autre qu’Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions !« . L’absence de contradictions internes et d’erreurs scientifiques, compte tenu du contexte de sa révélation, témoigne de sa nature unique.
En conclusion, l’indépendance du Coran vis-à-vis des erreurs scientifiques et des superstitions de son temps est un aspect majeur de son caractère miraculeux. En lisant le Coran avec un esprit ouvert et en considérant le contexte historique de sa révélation, on ne peut qu’être frappé par son élévation au-dessus de la pensée humaine de son époque, renforçant la conviction qu’il est véritablement la parole d’Allah ….