C’est avec une très grande tristesse que le monde islamique a appris aujourd’hui la mort de l’un de ses plus grands savants et de ses plus dévoués serviteurs : Cheikh Saleh ibn Mouhammad Al-Louhaydan.
Après avoir été hospitalisé plusieurs semaines, ce grand savant rendit sa noble âme à l’âge de 90 ans, mettant fin à une longue vie de travail assidu, pour la grande utilité de tous les musulmans, et d’enseignements prodigués, pendant toute une longue vie.
Cheikh Saleh Al-Louhaydan fut un grand érudit et un éminent prêcheur, respecté de tous et au grand mérite. Il fut aussi un imam et un prédicateur.
Cheikh Saleh Al-Louhaydan est né en 1931 dans la ville de Boukayriyah dans la région de Qassim.
Diplômé du Collège de la charia à Riyad en 1959, il travailla comme secrétaire de Son Éminence Cheikh Mouhammad ibn Ibrahim, qu’Allah lui fasse miséricorde, dans le département des fatwas, jusqu’à ce qu’il soit nommé en 1964 en tant qu’assistant du président de la Grande Cour de Riyad, puis devint président de la cour, la même année.
Il obtint une thèse de maîtrise de l’Institut supérieur de la magistrature en 1969, et continua en tant que président de la Grande Cour jusqu’à ce qu’il soit nommé, en 1970, juge de cassation et membre de l’Autorité judiciaire suprême.
En 1983, il fut nommé chef de l’organe permanent du Conseil judiciaire suprême, et il continua à le faire en tant que vice-président du conseil en l’absence de son président jusqu’à ce qu’il soit nommé, en 1993, président du conseil, général et permanent.
Il est également membre du conseil des grands savants, depuis sa création en 1971, et membre de la Ligue islamique mondiale.
Il participa activement à la création du magazine Rayat Al-Islam et fut son directeur et son rédacteur en chef.
Il enseigna dans la Mosquée Sacrée et répondit aux questions des auditeurs (fatwas), dans l’émission radio Nour ‘ala-ddarb (lumière sur le chemin).
Il donna aussi des conférences, des séminaires, et participa à la discussion des thèses de maîtrise et de doctorat.
Sa vie fut remplie d’activités utiles et profitables pour tous les musulmans et il n’arrêta de travailler que peu de temps avant sa mort.
Qu’Allah le couvre de Sa miséricorde, le fasse entrer dans Son Paradis et fasse que sa place soit parmi les savants érudits et dévoués de cette noble nation, proche de notre Prophète [ﷺ].
Qu’il nous accorde aussi, dans Son infinie miséricorde, un autre savant qui prenne la place de notre défunt cheikh et continue sa mission, dans le plus grand intérêt de tous les musulmans.