Dans une nouvelle démonstration de violence aveugle, l’aviation israélienne a mené une série de frappes aériennes destructrices au sud du Liban, dans la nuit de dimanche. Ces attaques, une fois de plus, ont ciblé des zones civiles, provoquant des destructions massives et l’effondrement d’édifices symboliques, tout en répandant la terreur parmi la population locale.
Une mosquée historique rasée : Patrimoine et mémoire effacés
À 3h45 du matin, l’aviation israélienne a rasé la vieille mosquée historique de Kfar Tibnit, un monument précieux au cœur de la ville. Cette attaque symbolise non seulement l’indifférence totale d’Israël pour le patrimoine culturel du Liban, mais aussi sa volonté délibérée de détruire des lieux sacrés, méprisant le respect que de telles infrastructures devraient inspirer en période de guerre.
Cet acte n’est pas une simple bavure, mais bien une tentative assumée d’effacer la mémoire collective et l’identité culturelle d’un peuple. À travers cette destruction, Israël démontre une fois de plus qu’il n’épargne rien ni personne dans sa campagne de terreur.
Destruction de bâtiments civils à Nabatieh : L’acharnement israélien continue
Les frappes ne se sont pas arrêtées là. Plus tôt dans la nuit, à 00h15, un autre bombardement israélien a visé un bâtiment de trois étages près de la station Ghabris, sur l’autoroute Zefta-Nabatieh. Le bâtiment a été entièrement détruit, bloquant la route avec ses débris et rendant l’accès impossible aux secouristes. Ce même bâtiment avait déjà été partiellement endommagé lors d’une précédente attaque, une semaine auparavant. Cet acharnement démontre une stratégie de dévastation systématique, visant à asphyxier les infrastructures civiles essentielles et à compliquer les efforts de secours.
Frappes contre Aita al-Shaâb : La violence sans fin
À 1h30 du matin, une autre frappe aérienne a frappé la ville d’Aita al-Shaâb. Les détails concernant les victimes restent flous pour le moment, mais la répétition des bombardements laisse peu de doute sur l’objectif d’Israël : infliger un maximum de dégâts, sans considération pour les vies humaines. Les habitants, terrifiés et impuissants, continuent de subir ces frappes.
Un bilan humain catastrophique et une crise humanitaire ignorée
Depuis le 23 septembre, les bombardements israéliens ont tué plus de 1 437 personnes au Liban, blessé plus de 4 123 civils et forcé 1,34 million de personnes à quitter leur foyer. Ces chiffres glaçants témoignent de la brutalité de la campagne israélienne, menée sous couvert de combattre le Hezbollah. Toutefois, derrière cette rhétorique se cachent des attaques délibérées contre la population libanaise, qui paie un prix insupportable pour les ambitions géopolitiques d’Israël.
Ce n’est pas la première fois qu’Israël se livre à de telles opérations massives contre des civils, que ce soit au Liban ou à Gaza. Depuis l’offensive israélienne sur Gaza, près de 42 200 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués, révélant une stratégie systématique d’élimination.
Le silence complice de la communauté internationale
Malgré la gravité de ces attaques, la réponse internationale reste timide, voire complaisante. Les appels à la désescalade peinent à se faire entendre face à la persistance d’Israël à poursuivre son expansion militaire. Alors que le Moyen-Orient frôle une guerre régionale, Israël continue de bafouer le droit international, sûr de l’impunité que lui offre le soutien de ses alliés.
En attaquant non seulement Gaza, mais aussi le Liban, Israël montre son indifférence totale aux vies humaines et à la stabilité de la région. L’incursion terrestre menée par Israël dans le sud du Liban le 1er octobre, malgré les avertissements, ne fait que confirmer l’escalade planifiée de cette agression.
La destruction d’un peuple sous couvert de sécurité
Ce qui se déroule au Liban et à Gaza dépasse de loin les enjeux militaires. C’est la destruction systématique de vies, de maisons, de lieux de culte, et du tissu social d’un peuple tout entier. Chaque frappe aérienne n’est pas seulement une attaque contre une cible militaire présumée, mais un assaut sur l’humanité elle-même. Le silence ou l’inaction face à cette violence constitue un acte de complicité, et il est temps que la communauté internationale prenne ses responsabilités pour mettre fin à cette tragédie.