Le président turc Recep Tayyip Erdogan a renforcé ses critiques à l’encontre d’Israël, qu’il a qualifié d’“État terroriste”, à très juste titre, lors d’un discours adressé aux membres de son parti, l’AKP.

Il a dénoncé les actions militaires israéliennes dans la bande de Gaza comme étant les “attaques les plus traîtres de l’histoire de l’humanité”, affirmant qu’Israël bénéficiait du soutien “illimité” des puissances occidentales, en particulier des États-Unis.

Appel à des poursuites pour crimes de guerre

Erdogan a également plaidé pour que les dirigeants israéliens soient jugés pour crimes de guerre devant la Cour internationale de justice (CIJ). Il a réaffirmé la position de la Turquie selon laquelle le Hamas n’est pas une organisation terroriste, mais un parti politique ayant remporté les élections législatives palestiniennes en 2006.

Dénonciation des soutiens occidentaux

« Je dis clairement qu’Israël est un État terroriste », a-t-il martelé, tout en critiquant les pays occidentaux qui soutiennent les actions israéliennes. Erdogan a mis en cause les États-Unis et les autres alliés occidentaux d’Israël, accusés de légitimer les violences en cours.

Le président turc a interpellé directement Netanyahu, lui demandant de révéler si Israël possédait des armes nucléaires. Il a prédit que Netanyahu serait bientôt évincé de son poste, tout en annonçant que la Turquie prendrait des mesures pour reconnaître les colons israéliens dans les territoires palestiniens occupés comme des “terroristes”.

Contexte de la visite en Allemagne et position de Scholz

Les propos d’Erdogan surviennent juste avant une visite sensible en Allemagne, où il doit rencontrer le chancelier Olaf Scholz. Ce dernier a défendu son choix de recevoir Erdogan, tout en rejetant les appels à un cessez-le-feu immédiat. Scholz s’est justifié de cela en se cachant derrière des explications boiteuses.

Rupture des relations diplomatiques

La Turquie a rappelé son ambassadeur en Israël et rompu ses contacts diplomatiques avec le gouvernement de Netanyahu ce mois-ci, mettant ainsi fin aux récents efforts de rapprochement entre les deux nations. Israël a de son côté décidé de “réévaluer” ses relations avec la Turquie, en rappelant ses diplomates pour des raisons de sécurité.

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