Ajib soir : Le moment du plus grand espoir

Par : Tamime Khemmar

Lorsque le Prophète et ses Compagnons creusaient le fossé qui devait les protégeait de leur ennemis coalisés, Qouraych et le reste des tribus arabes, venues à Médine pour les exterminer, ils rencontrèrent un grand rocher que leurs outils étaient incapables de briser.

Ils se retournèrent tous vers le Prophète [ﷺ] et lui demandèrent de résoudre ce problème.

Sans perdre un instant, Le Prophète [ﷺ], enleva l’habit posé sur ses épaules, prit une pioche, descendit dans le fossé, dit : « Bismi-llâh » et frappa le rocher.

Il en brisa le tiers et dit alors : « Allah akbar ! Les clefs du Châm (le Levant) me furent données. (C’est-à-dire celles de l’Empire romain en orient). Par Allah ! Je vois en ce moment ses châteaux rouges. »

Puis, il frappa une deuxième fois et en brisa le deuxième tiers. Il dit alors : « Allah akbar ! Les clefs de l’Empire perse me furent données. Par Allah ! Je suis en train de voir le château blanc des Madâ’in. »

Puis, il frappa une troisième fois et dit : « Bismi-llâh ». Il brisa alors le reste du rocher et dit : « Allah akbar ! Les clefs du Yémen me furent données. Par Allah ! Je vois en ce moment les portes de San’â’ (grande ville du Yémen) de ma place que voici. »

Ce moment fut l’un des plus pénibles que le Prophète [ﷺ] et ses Compagnons traversèrent. Car en plus du danger imminent et de la tâche difficile de creuser ce long fossé pour se protéger de leur ennemi, il n’avait pas de quoi manger.

Bref, l’annonce des plus grandes victoires et de la plus grande délivrance vient lorsque la situation est désespérée et très critique.

Mon frère ! Ma sœur ! Si tu passes un moment difficile, soit sûr que plus la difficulté est grande plus la délivrance et proche.

Arme-toi donc de patience, aie confiance en Allah, persévère sur le chemin de droiture que tu as pris, n’arrête surtout pas d’œuvrer et réjouis-toi de l’heureuse fin qui n’est plus très loin de toi.