Par : Tamime Khemmar
Beaucoup de gens ne se préoccupent pas de ce que pensent les autres d’eux. Ceci n’est pas une bonne chose lorsqu’il s’agit de personnes respectables dont le jugement est à prendre en compte ou de personnes qui peuvent nous prendre pour exemple comme les jeunes.
Lorsque le Prophète [ﷺ] était en retraite dans la mosquée pour se consacrer à l’adoration d’Allah, i’tikâf, sa femme, Safia, lui rendit visite et discuta avec lui une partie de la nuit. Puis, lorsqu’elle décida de rentrer chez elle, il l’accompagna à son domicile. Deux Ansâr, habitants de Médine, qui les rencontrèrent, accélérèrent lorsqu’ils virent que c’était le Prophète [ﷺ]. Il leur dit alors : « ralentissez. C’est Safia fille de Hayiy. »
Ils s’exclamèrent : « SouhânaAllah (Qu’Allah soit sacré). Messager d’Allah ! »
Il leur dit alors : « Le chaytân circule à l’intérieur de l’homme comme le sang circule. J’ai seulement eu peur qu’il jette dans vos cœurs un mal quelconque. »[1]
C’est-à-dire une mauvaise pensée concernant le Prophète [ﷺ].
SoubhânaAllah ! Malgré que le Prophète [ﷺ] soit préservé de tout soupçon et qu’il soit l’exemple de la moralité parfaite qu’Allah a envoyé aux hommes et aux femmes, ceci ne l’a pas empêché de divulguer l’identité de la femme avec il se trouvait afin d’empêcher tout soupçon à son encontre que le Chaytân pourrait insuffler dans les cœurs des Compagnons.
Aussi, par ce noble geste, il voulait nous apprendre de toujours préserver la pureté de notre réputation en clarifiant tous les aspects de notre vie, qui peuvent être mal interprétés. Afin que règnent la concorde et la bonne entente et que les soupçons, dont la plus grande partie provient du Chaytân, disparaissent.
Notes de l’auteur :
[1] (Mouslim)