Le 8 novembre dernier, les médias français ont largement relayé ce qu’ils ont qualifié de « lynchage antisémite » subi par des supporters israéliens à Amsterdam, lors d’un match de football. Présentés comme des victimes d’une agression violente, ces supporters sont pourtant connus pour leur appartenance à l’extrême droite radicale et pour leur soutien à des actes considérés par beaucoup comme des crimes contre l’humanité.

Une série de provocations extrémistes

Ces supporters, affiliés à l’équipe de Maccabi Tel Aviv, sont loin d’être des inconnus dans le monde des hooligans violents. En mars dernier, à Athènes, ils avaient brutalement attaqué des jeunes non blancs aux abords d’un stade, laissant l’une de leurs victimes inanimée au sol. Plus récemment, en Israël même, les ultras du Maccabi Haïfa, club partageant la même idéologie extrême, avaient déployé une banderole choquante déclarant : « Un enfant israélien vaut plus qu’un enfant palestinien ».

Les actes à Amsterdam

Lors de leur déplacement à Amsterdam, ces mêmes supporters ont multiplié les provocations : ils ont sifflé une minute de silence en hommage aux victimes des récentes inondations en Espagne, déchiré des drapeaux palestiniens, et scandé des chants provoquants tels que « Il n’y a plus d’écoles à Gaza parce qu’il n’y a plus d’enfants ». Un chauffeur de taxi d’origine marocaine aurait même été agressé par certains d’entre eux, selon des témoins. Ce n’est qu’après avoir provoqué les habitants et fans locaux que des altercations ont éclaté. Cette fois-ci, les hooligans israéliens ont été surpassés, se retrouvant dans une situation où ils ont parfois été forcés à scander « Free Palestine ».

Les faits transformés en « agression antisémite »

Les médias français ont rapidement qualifié l’incident d’agression à caractère antisémite, reprenant une version des faits qui ignore les provocations répétées des supporters israéliens. Cette interprétation est renforcée par les déclarations des responsables israéliens qui, comme à leur habitude, jouent la carte de la victimisation, allant même jusqu’à parler d’agressions antisémites préméditées.

En occultant certains faits et en présentant une version unilatérale, les médias manipulent l’opinion publique, transformant des provocateurs bien connus en victimes, tout en occultant les discours haineux et les actes de violence raciste.

La manipulation médiatique : un outil politique

Ces événements mettent en lumière un problème récurrent : la transformation d’une réalité complexe en un récit simpliste où les provocateurs deviennent victimes. En relayant sciemment et de manière biaisée certains faits, les médias français et israéliens contribuent à une manipulation de l’opinion publique, entretenant les mensonges autour de la cause palestinienne.

 

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