Les conditions de la parole de l’unicité et leurs preuves du Coran et de la Sounnah (1)

Les conditions de la parole de l’unicité et leurs preuves du Coran et de la Sounnah (2)

Par : Tamime Khemmar[1]

Détaillons brièvement les trois premières conditions des sept conditions de  (lâ ‘ilâha ‘illa-llâh) (nulle divinité ne mérite l’adoration hormis Allah) et expliquons leur sens, en citant quelques preuves du Coran et de la Sounnah.

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1- La connaissance de son sens, sa négation et sa confirmation, qui est le contraire de l’ignorance :

Celui qui prononce cette parole doit savoir qu’elle renie toutes les variétés de cibâdât (actes d’adoration) vouées à autre qu’Allah et les confirme pour Allah, Seul. Tel que le stipule Sa parole, soubhânah, (S : 1/A : 5) :

(C’est Toi seul qu’on adore et c’est Ta seule assistance qu’on demande.)

C’est-à-dire : nous T’adorons, nous n’adorons personne en dehors de Toi, nous demandons Ton assistance et nous ne la demandons de personne d’autre que Toi.

Allah, soubhânah, dit, (S : 47/A : 19) :

(Sache que nulle divinité ne mérite l’adoration hormis Allah.)

Il dit aussi, soubhânah, (S : 43/A : 86) :

(Sauf ceux qui témoignent bi-l-haqq (disant la vérité) et qui savent.)

Les exégèses ont dit : sauf ceux qui témoignent en disant : (lâ ‘ilâha ‘illa-llâh) et (et qui savent) c’est-à-dire : connaissent les sens de ce qu’ils ont témoigné par leur cœur et par leur langue.

Aussi, COuthmân Ibn CAffân (Qu’Allah agrée) rapporta que le Messager d’Allah [ﷺ] a dit : « Celui qui meurt et qui sait que (lâ ‘ilâha ‘illa-llâh) (nulle divinité ne mérite l’adoration hormis Allah), entre au Paradis. »[2] Le Prophète [ﷺ] posa comme condition : le savoir.

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2- Al-yaqîn (la certitude) qui est le contraire du doute et du rayb (le trouble) :

Celui qui la prononce doit avoir en elle une ferme certitude exempte de tout doute et du moindre trouble. Al-yaqîn est la parfaite et absolue connaissance. Allah, soubhânah, décrivit les croyants en disant, (S : 49/A : 15) :

(Les croyants ne sont que ceux qui ont eu foi en Allah et en Son Messager puis, n’ont plus douté et qui ont lutté avec leurs biens et leurs personnes dans le sentier d’Allah. Ceux-là sont les sincères.)

Sa parole (puis, n’ont plus douté) signifie qu’ils ont eu la ferme certitude qui est dépourvue de tout doute.

Aussi, Aboû Hourayrah (Qu’Allah agrée) rapporta que le Prophète [ﷺ]  a dit : « Je témoigne que nulle divinité ne mérite l’adoration hormis Allah et que je suis le Messager d’Allah. Nul homme ne rencontrera Allah avec ces paroles, n’ayant aucun doute à leur propos, sans qu’il entre au Paradis. »[3] Il rapporta aussi que le Prophète [ﷺ] lui a dit : « Quiconque tu rencontres derrière ce mur et témoigne que (lâ ‘ilâha ‘illa-llâh), le cœur plein de certitude, annonce-lui donc la bonne nouvelle qui est d’entrer au Paradis. »[4] Il posa [ﷺ] comme condition : la certitude.

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3- Al-‘ikhlâs (la purification) qui est le contraire du chirk (l’association dans l’adoration) et du riyâ’ (œuvrer pour être vu) :

Ceci ne peut se faire qu’en purifiant les œuvres et en les débarrassant de toutes les impuretés apparentes et cachées, ce qui n’est possible qu’en purifiant la niyyah (l’intention) dans tous les cultes et en les vouant exclusivement à Allah. Il dit, soubhânah, (S : 39/A : 3) :

(Le dîn (culte) purifié doit être voué exclusivement à Allah). Et Il dit, soubhânah:

(Il ne leur fut ordonné que d’adorer Allah, lui purifiant le dîn (culte).)

Aussi, Aboû Hourayrah (Qu’Allah agrée) rapporta que le Prophète [ﷺ] a dit : « Le plus heureux des hommes qui méritera mon intercession sera celui qui dira : (lâ ‘ilâha ‘illa-llâh) sincèrement de tout son cœur. »[5] Il posa [ﷺ] comme condition : Al-‘ikhlâs (la purification et la sincérité).

Nous verrons, inchâ’Allah, les quatre dernières conditions dans le prochain article de l’Unicité.

Allah est plus Savant.

Notes de l’auteur : 

[1] Extraits réadaptés du livre « La parole de l’unicité » du cheikh : CAbdarrazzâq Ibn CAbdalmouhsin Al-Badr.

[2] Sahîh Mouslim (n° 26)

[3] Sahîh Mouslim (n° 27)

[4] Sahîh Mouslim (n° 31)

[5] Sahîh Al-Boukhârî (n° 99)

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