Le Hamas publie la vidéo d’un prisonnier avant d’être bombardé

Le Hamas publie une vidéo d’un prisonnier israélo-américain avant que celui-ci ne périsse sous les bombardements israéliens.

Un prisonnier israélo-américain implore l’intervention américaine

Le Hamas, par le biais de ses Brigades al-Qassam, a diffusé une vidéo montrant un captif israélo-américain, Hersh Goldberg-Polin, suppliant les dirigeants américains d’agir pour mettre fin au conflit à Gaza et pour négocier sa libération à travers un échange de prisonniers. « Je vous demande, Monsieur le Président Joe Biden, Monsieur le Secrétaire d’État Antony Blinken, et à tous les Américains, de tout faire pour arrêter cette guerre, cette folie, et me ramener chez moi », a-t-il déclaré.

Conditions de détention et bombardements israéliens

Dans son message, Goldberg-Polin a décrit les conditions difficiles de sa captivité, marquées par une pénurie de soins médicaux, de nourriture et d’eau. Conditions difficiles causés évidemment par Israël.
Goldberg-Polin a d’ailleurs exprimé sa frustration envers Israël, qu’il accuse de tenter de le tuer par ses bombardements incessants : « Le pire, c’est qu’Israël, mon propre pays, continue de tenter de me bombarder. » Peu après la diffusion de cette vidéo, Goldberg-Polin a été tué lors d’une frappe aérienne israélienne.

Conséquences et blocage des négociations

Cet événement a provoqué une vive réaction en Israël, en particulier parmi les familles des prisonniers, après que l’armée israélienne a retrouvé les corps de six personnes, dont celui de Goldberg-Polin, dans un tunnel à Rafah, au sud de Gaza. Des négociations pour un échange de prisonniers, qui auraient pu aboutir il y a deux mois, ont été retardées par des exigences supplémentaires formulées par le Premier ministre Benyamin Netanyahu, suscitant de vives critiques à son égard.

Situation humanitaire et enquête pour génocide

La mort de Goldberg-Polin, ainsi que celle d’autres prisonniers, s’inscrit dans un contexte de crise humanitaire grave ou plutôt de génocide à Gaza, où près de 40 900 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués depuis le début du conflit le 7 octobre. Les chiffres sont largement sous-estimés.
Le blocus israélien a entraîné une pénurie de nourriture, d’eau potable et de médicaments, aggravant encore la situation. Par ailleurs, les actions militaires israéliennes à Gaza font actuellement l’objet d’une enquête pour génocide par la Cour internationale de justice.

 

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