
Le 18 décembre 2013 à Sakhnin, pendant un match du club israélien « Beitar Jerusalem », des supporters ultra-nationalistes ont insulté le Prophète Muhammad avant de mettre le feu au Livre Saint de l’Islam : le Quran.
Des provocations haineuses et stupides, dénoncées par le responsable de la Mosquée Al-Aqsa, Cheikh Najeh Bakirat. Le porte-paroles de la police israélienne, Luba-al-Samri a affirmé que trois des supporters avaient été arrêtés après l’incident, bien que relâchés peu de temps après.
En début d’année, le club avait déjà subi des actes de violence de la part d’un noyau dur de ses supporters dont le slogan favori est « Mort aux Arabes ! », en colère contre le recrutement de deux joueurs musulmans dans l’équipe.
D’autre part, le membre de la Knesset Talab Abu Arar a demandé au Ministre de la Sécurité Intérieure et à l’Association israélienne de Football de prendre des mesures à l’encontre de ces agissements.
Des discriminations à n’en plus finir
Les arabes détenant la « nationalité israélienne » représentent environ 20,7% de la population dite « israélienne » en 2013, et sont les victimes d’une méfiance permanente.
En effet, déjà exemptés de service militaire par Tsahal, l’idéologie discriminatoire de l’entité sioniste va jusqu’à interdire au conjoint palestinien d’un citoyen israélien de vivre en israël, pour des questions de sécurité et par crainte d’un afflux de palestiniens. Cette loi s’étend aussi aux conjoints d’Iran, d’Irak, de Syrie ou du Liban.
Il semblerait que la bannière des supporters du Beitar Jerusalem, « Beitar pur pour toujours », soit issu du principe d’exclusion même sur lequel se fonde israël, un état sans « impuretés ».
Par Lila