Michel Houellebecq, de son vrai nom Michel Thomas, est un écrivain français né le 26 février 1956 à Réunion. Il est considéré comme l’un des auteurs les plus célèbres et controversés de la littérature contemporaine en France. Les écrits de Houellebecq ont suscité de nombreux débats et controverses en raison de ses prises de position provocatrices et de ses critiques acerbes envers la société contemporaine, la politique et la religion
« J’ai été pris dans une bêtise collective »
« Le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n’est pas que les musulmans s’assimilent, mais qu’ils cessent de les voler et de les agresser. Ou bien, autre solution, qu’ils s’en aillent. » Ces propos diffamants – parmi d’autres – envers les musulmans sont ceux de Michel Houellebecq et avaient suscité un tollé en fin d’année 2022.
Dans le livre « Quelques mois dans ma vie. Octobre 2022 – mars 2023 » qui est sorti le mercredi 24 mai aux éditions Flammarion, l’écrivain est revenu sur ses déclarations faites lors d’un entretien avec l’essayiste Michel Onfray et parues dans la revue Front populaire. L’auteur de Soumission y présente publiquement ses excuses aux musulmans. « Je présente mes excuses à tous les musulmans que ce texte a pu offenser – c’est-à-dire, j’en ai bien peur, à peu près tous les musulmans », écrit-il. « Je renie sans hésiter ce texte idiot. »
L’écrivain, qui évoque aussi plus longuement dans son livre sa récente apparition dans un film pornographique en affirmant avoir été victime d’un réalisateur néerlandais, assure avoir abîmé son image sans avoir gagné un seul centime. « J’avais atteint, à titre personnel, la quasi-perfection de la connerie », indique-t-il. En tenant compte des bonnes ventes du numéro qui a fait polémique, « d’après mon agent, mon manque à gagner s’élevait à peu près à 225 000 euros ».
« Je pense de plus en plus que le problème n’est pas l’islam, c’est la délinquance. Les délinquants le sont parce que leur nature les porte vers le mal et, lorsqu’ils s’engagent dans le djihad, c’est pour pouvoir faire encore plus de mal, l’islam n’est qu’un prétexte. Ils peuvent avoir accès à des armes sérieuses, introuvables en banlieue, ils peuvent torturer et décapiter, ils sont heureux », a-t-il affirmé au Point. « J’ai été pris dans une bêtise collective, il y a tout un discours qui s’est développé sur un lien entre islam et délinquance qui est simplement faux. La pratique assidue d’une religion, quelle qu’elle soit, ne conduit pas à la délinquance, ce sont deux chemins de vie radicalement divergents. »
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