Alors que des milliers d’hommes se précipitaient vers la place principale du quartier ultra-orthodoxe de Mea Shearim à Jérusalem, dimanche, pour manifester. Ainsi, la Cour a statué que le gouvernement devait enrôler les juifs ultra-orthodoxes en âge de servir, mettant fin à une exemption de facto en vigueur depuis 76 ans.
La « guerre » à cette décision!
La manifestation, qui a attiré des milliers de personnes, visait à protester contre cette décision. Les manifestants ont brandi des pancartes déclarant la « guerre » à cette décision. Pour eux, quitter les études religieuses pour rejoindre l’armée est inacceptable. La communauté ultra-orthodoxes a bénéficié d’une exemption de la conscription. Cependant, cette communauté a grandi, permettant à des dizaines de milliers d’hommes d’éviter le service militaire.
Un débat brûlant en Israël!
Ces affrontements témoignent des divisions qui existent au sein de la société israélienne entre les Juifs ultra-orthodoxes, qui sont les plus grands partisans du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans le maintien de son gouvernement, et les autres Israéliens, qui insistent sur la nécessité pour tous les citoyens de participer au service militaire, surtout en temps de guerre.
Il est peu probable que l’armée israélienne enrôle immédiatement tous les hommes Haredi en âge de servir dans l’armée. Le bureau du procureur général a déclaré que l’armée israélienne « s’est engagée à enrôler 3 000 élèves dans l’école religieuse au cours de l’année de conscription en cours », ce à quoi les manifestants ont insisté pour désobéir et s’opposer.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, dont la coalition dépend en partie du soutien des partis ultra-orthodoxes, se trouve dans une position délicate. Bien que son parti, le Likoud, ait proposé une « loi historique sur la conscription » pour augmenter les taux de recrutement tout en reconnaissant l’importance de l’étude de la Torah, il reste à voir si un compromis acceptable peut être atteint.
En conclusion, cette situation illustre le défi auquel est confrontée la société israélienne : trouver un équilibre entre l’égalité des devoirs citoyens et le respect des traditions religieuses. Alors que le gouvernement et les tribunaux tentent de naviguer ces eaux tumultueuses, il est clair que toute solution devra prendre en compte les sensibilités et les besoins des deux camps pour assurer la cohésion sociale et la sécurité nationale.