La découverte récente de chercheurs suisses a mis en lumière un comportement exceptionnel chez les fourmis charpentières de Floride (Camponotus floridanus), qui soignent les blessures de leurs congénères de manière sophistiquée. Ces fourmis utilisent deux stratégies principales : le nettoyage minutieux des plaies et, dans certains cas, l’amputation ciblée du membre blessé.

Lorsque la blessure touche le fémur, zone critique en raison des muscles responsables de la circulation d’hémolymphe, les autres fourmis procèdent systématiquement à une amputation en mordant à la base de la patte, au niveau du trochanter. Ce processus, semblable à une opération chirurgicale, augmente les chances de survie des blessés en limitant la propagation d’infections, atteignant un taux de survie impressionnant de 90 à 95% pour ces cas graves. À l’inverse, les blessures situées plus bas, au niveau du tibia, sont généralement nettoyées mais sans amputation, car elles présentent moins de risques de contamination systémique.

Ces recherches ont été publiées dans Current Biology et illustrent comment des sociétés animales peuvent adopter des mesures de soins avancées et adaptées à la gravité des blessures, montrant une forme de « médecine » communautaire qui optimise la survie de la colonie entière.

Gloire à Allah ! Le Créateur de toute chose ! 

Pour des informations détaillées, le document est disponible via Serval et ScienceDaily.

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