La jeune mère de 27ans, expliquant aux enquêteurs son choix lié à sa confession musulmane, s’est vue condamnée par le tribunal correctionnel de Chartres à six mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve. Accusée d’avoir retiré de l’école publique son fils de 12ans, une suspicion de mauvais traitements aggrave clairement les circonstances.
La sœur en question avait fait l’erreur de présenter des arguments religieux aux investigateurs, tels que la mixité ou l’apprentissage de valeurs contraires à l’Islam qui la dérangeait. Ce plaidoyer n’a bien sûr servi qu’à décrédibiliser la maman, dont le parquet a dénoncé la « dérive sectaire ».
Le quotidien local « L’écho républicain », qui s’intéresse à l’affaire puisque tout musulman « extrémiste » potentiel fait vendre du papier, met en avant le fait que cette femme aurait exigé de son fils une stricte pratique religieuse après lui avoir interdit d’aller en classe, ce qui aurait poussé l’enfant à fuir dans sa famille paternelle. Les faits restent bien sûr à prouver, en l’absence du témoignage des intéressés.
La mère doit à nouveau scolariser son fils, sous peine de voir son sursis commué en prison ferme. Une affaire qui tombe bien, alors qu’une proposition de loi au Sénat vise à interdire l’Instruction en Famille, ou du moins la réduire à des conditions très strictes. Le gouvernement français s’inquiète-t-il de l’absence croissante d’emprise laïque sur les futurs petits soldats de la république ?
Concernant la destruction progressive de la cellule familiale et de l’éducation propre à chaque famille (éducation qui se déroule pourtant dans le respect du programme à acquérir pour passer les niveaux nationaux dans le primaire et le secondaire), revient en ce moment le projet de la pénalisation fiscale des mères au foyer par Najat Vallaud-Belkacem.
Il se pourrait qu’à l’avenir, non-content d’enseigner des valeurs contraires aux convictions de bon nombre de citoyens français et d’empêcher l’enseignement à domicile, les ménages où seul le père travaille voient leur taux d’imposition augmenter significativement. Tout le monde au travail, pendant que l’enfant est pris en charge par l’Éducation nationale ?
« Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants. » Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 / article 26-3.