Par Tamime Khemmar :
Le meilleur moyen de se débarrasser des épreuves de la vie comme les soucis, les dettes et la pauvreté est l’invocation d’Allah.
À chaque fois que le musulman et la musulmane se trouvent face à une difficulté ou subissent un malheur, qu’ils se tournent vers leur Miséricordieux et Bienfaisant Créateur et qu’ils L’invoquent sincèrement et exclusivement. Ils verront alors leurs soucis s’estomper et leurs problèmes disparaître.
Invocation pour faire disparaître les soucis et la tristesse :
« Allâhoumma ‘innî cabdouka-bnou cabdika-bnou ‘amatika, nâsiyatî bi-yadika, mâdhin fiyya houkmouka, cadloun fiyya qadhâ’ouka, ‘as’alouka bi-koulli-smin houwa laka, sammayta bihi nafsaka, ‘aw anzaltahou fî kitâbika, ‘aw callamtahou ‘ahadan min khalqika, ‘aw-ista’tharta bihi fî cilmi-l-ghaybi cindaka; ‘an tajcala-l-qour’âna rabîca qalbî, wa noûra sadrî, wa jalâ’a houznî, wa dhahâba hammî »
(Allâhoumma (Ô Allah), je suis Ton serviteur, fils de Ton serviteur, fils de Ta servante. Nâsiyatî (le devant de la tête) est entre Tes mains. Ton jugement me concernant est impérativement exécuté. Ta prédestination me concernant est entièrement équitable. Je T’invoque par tout Nom qui T’appartient, dont Tu T’es nommé, ou que Tu as révélé dans Ton Livre, ou que Tu as appris à une de Tes créatures, ou que Tu as gardé dans Cilm-al-ghayb[1] (le savoir de l’imperceptible) auprès de Toi; pour que Tu fasses que la Coran soit le printemps de mon coeur, la lumière de ma poitrine, la dissipation de ma tristesse et l’éloignement de mes soucis.)[2]
Invocation pour régler les dettes :
Le Prophète [ﷺ] a promis à celui qui fait cette invocation de voir ses dettes réglées par Allah, même si elles sont aussi grandes qu’une montagne :
« Allâhoumma-kfinî bi-halâlika can harâmika, wa ‘aghnini bi-fadhlika camman siwâk »[3]
(Allâhoumma (Ô Allah), contente-moi de Ton halâl (gain licite) à la place de Ton haram (gain prohibé) et que les grâces que Tu m’auras accordées fassent que je n’aie besoin de personne d’autre que Toi.)
Aussi, il y a cette invocation prophétique qui, malgré sa brièveté, renferme la demande de la protection contre des maux très varies, dont le souci de l’endettement :
« Allâhoumma ‘innî ‘acoûdhou bika mina-l- hammi wa-l-houzni, wa-l-cajzi wa-l-kasali, wa-l-joubni wa-l-boukhli, wa dhalaci-d-dayni, wa ghalabati-r-rijâl »
(Allâhoumma (Ô Allah), j’invoque Ta protection contre : les soucis et la tristesse, l’impuissance et la paresse, la lâcheté et l’avarice, dhalac[4] (le poids) de la dette et la domination des hommes.)[5]
Aussi, voici une riche invocation prophétique à réciter lorsque l’on s’apprête à dormir, où l’on invoque la protection d’Allah contre l’endettement et la pauvreté :
« Allâhoumma Rabba-s-samâwâti wa Rabba-l-‘ardhi wa Rabba-l-carchi-l-cazhîmi, Rabbanâ wa Rabba koulli chay’in, fâliqa-l-habbi wa-n-nawâ, wa mounzila-t-Tawrâti wa-l-‘injîli wa-l-Fourqâni, ‘acoûdhou bika min charri koulli chay’in ‘anta ‘âkhidhoun bi-nâsiyatihi, Allâhoumma anta-l-‘awwalou, fa-laysa qablaka chay’oun, wa anta-l-‘âkhirou, fa-laysa bacdaka chay’oun, wa ‘anta-zh-zhâhirou, fa-laysa fawqaka chay’oun, wa anta-l-bâtinou, fa-laysa doûnaka chay’oun, ‘iqdhi cannâ-d-dayna, wa ‘aghninâ mina-l-faqr »
(Allâhoumma (Ô Allah) Rabb (Seigneur) des Cieux, Rabb de la Terre et Rabb de l’immense trône. Rabbanâ (notre Seigneur) et Rabb de toute chose. Celui qui fend le grain et le noyau[6]. Celui qui révéla la Thora, l’Évangile et le Fourqân[7] (Coran). J’invoque Ta protection contre le mal de toute Dâbba[8] (être qui marche) dont la nâsiya (le devant de la tête) est entre Tes mains. Allâhoumma Tu es Al-‘awwal (Le Premier), Rien ne fut avant Toi, et Tu es Al-‘âkhir (Le Dernier), Rien ne sera après Toi. Tu es Azh-Zhâhir (Le Superieur), rien n’est au-dessus de Toi, et Tu es Al-Bâtin (Le Profond), rien n’est loin de Toi ; règle nos dettes et débarrasse-nous de la pauvreté.)[9]
Le meilleur moyen pour obtenir plus de subsistance, rizq, est : l’istighfâr
Allah, soubhânah, dit, (S : 71/ A : 10 à 12)
(Je leur ai dit : « Istaghfiroû (Implorez le pardon) de votre Rabb (Seigneur) qui est certes Ghaffâr (Qui couvre et pardonne immensément) ! (10) Il vous enverra du ciel une pluie abondante, (11) multipliera vos richesses et vos enfants, et vous accordera des jardins et des rivières. (13))
Le musulman et la musulmane doivent multiplier autant que possible l’istighfâr. En disant « astaghfiroullâh » (J’invoque d’Allah pour qu’Il couvre et pardonne mes péchés) ou bien « Allâhoumma-ghfir lî dhounoûbî » (Allâhoumma (Ô Allah) couvre et pardonne mes péchés), ou bien toute autre formule d’istighfâr.
Allah est plus Savant.
Notes de l’auteur :
[1] Cilm-al-ghayb (le savoir de l’imperceptible) concerne tout ce qui est imperceptible par les sens des créatures, qui leur est caché et que seul Allah connaît.
[2] Ahmad et par d’autres/isnâd hasan.
[3] At-Tirmidhî (3563) Jugé Sahîh par Al-Albânî.
[4] Dhalac : flexion provoquée par la lourde charge de l’endettement qui fait dévier l’homme de la droiture.
[5] Al-Boukhârî (6369)
[6] Et fait surgir les céréales des grains et les arbres des noyaux.
[7] Fourqân est celui qui distingue entre le mal et le bien et les révèle.
[8] Dâba signifie tout être qui se déplace sur terre sur son ventre, ou sur deux pieds, ou sur quatre pattes, etc.
[9] Mouslim (2713)
Génial
Merci pour ces invocations. Quallah vous le rende si centuple.
Merci beaucoup que Allah le Tout Puissant accepte nos prières et notre jeûne. Merci pour ces invocations. Sallam Aleykoum.