Vers la fin d'Israël.

Nous sommes entrés dans le septième mois d’agression israélienne et de génocide. Les chiffres sont effrayants, ils parlent d’eux-mêmes.

Nos cœurs sont saisis d’horreur face à ce massacre que l’histoire contemporaine n’a encore jamais connu. Nos cœurs s’insurgent lorsque de grands pays ont choisi de soutenir une entité occupante qui extermine depuis près d’un siècle les palestiniens, mais dont la sauvagerie s’est manifestée clairement sous toutes ses formes depuis le 7 octobre 2023.

Un petit bout de terre qui fait face et tente de résister à un déluge de bombes qui a dépassé de loin les bombes de Nagasaki et d’Hiroshima.

Malgré cette vision d’horreur, y a-t-il une lueur d’espoir ? Malgré ce constat, peut-on parler de fin pour Israël ?

Sept mois de conflit, c’est le plus long conflit depuis la création de l’entité sioniste en 1948. Pourtant, jusqu’à présent, aucun des principaux objectifs n’a été atteint par l’armée occupante : ils n’ont toujours pas ramené leurs prisonniers ni éliminé la résistance. Au contraire, cette dernière continue de leur infliger de lourdes pertes et de lancer des missiles à partir de zones que l’armée sioniste considère comme « sécurisées ». C’est un échec cuisant pour une armée qui s’est fait connaître comme étant celle que l’on ne peut vaincre, c’est d’ailleurs probablement la guerre qui suscite le plus de perte à cette armée.

Israël le reconnaît, cette guerre est une guerre de survie

Israël n’a jamais été aussi seul.

La seule chose que l’entité sioniste réussit à accomplir et dans laquelle elle excelle, c’est bel et bien le massacre d’innocents et la destruction programmée de toute formes de vie dans la bande de Gaza. Or, malgré ses nombreux mensonges pour justifier son massacre, la sauce ne prend plus. Nombreux sont les peuples à exprimer leur ras-le-bol et leur soutien à la population palestinienne. De grandes campagnes de boycott ont été lancées contre des entreprises qui ont manifesté leur soutien direct à l’armée sioniste.

Des pays ont même commencé à taper du poing sur la table à l’instar de l’Afrique du Sud qui a poursuivi Israël pour génocide. Ou d’autres pays qui veulent dorénavant reconnaître un état palestinien ou encore certains pays qui avaient exprimé dès le début leur soutien pour cette entité commencent à être plus nuancés.

La seule chose qui permet encore à Israël d’exister est vraiment le soutien inconditionnel des États-Unis, et Israël le sait.

Il y a en cela des signes pour ceux qui réfléchissent.

Chaykh Ibn Bâz a dit : « Avec l’injustice et la corruption sur terre, les châtiments se généralisent, et un État ne peut se maintenir sur cette base. Il ne peut prospérer que sur la justice. Un État juste, même mécréant, verra les affaires de son peuple être en ordre ; tandis qu’un État injuste, même musulman, verra les choses se dérégler et se désorganiser, ce qui peut conduire à l’animosité, à l’hostilité et aux troubles. Nous implorons Allah de nous épargner. »

Qu’est-il advenu de Pharaon et de son armée ? De l’empire Romain ? Des grandes puissances communistes ? Il y a en cela des signes pour ceux qui réfléchissent.

Une crise économique sans précédent.

La presse économique israélienne, comme Israel Valley, est contrainte de rendre compte depuis le 7 octobre 2023, des grandes difficultés que traverse Israël depuis le début de son offensive sur Gaza en octobre dernier. Elle affirme qu’il s’agit d’une « situation de guerre sans commune mesure avec les précédents conflits ».

De nombreux secteurs sont en déclin. Cela est causé par une mobilisation de ceux qui sont en âge de se battre par les forces d’occupation israéliennes, une pénurie de main d’œuvre ouvrière surtout dans les secteurs agricole et de la construction, l’évacuation de certaines colonies, mais aussi à cause du départ de nombreux israéliens qui ont décidé de quitter Israël.

Israël est de plus en plus dépendant de l’aide extérieure, notamment celle des États-Unis.

Vers la défaite d’un vainqueur ?

Jacques Baud, ancien colonel de l’armée suisse, analyste stratégique, spécialiste du renseignement et du terrorisme, a écrit récemment un livre intitulé : « Opération Déluge d’Al-Aqsa : la défaite du vainqueur ».

Dans l’une de ses nombreuses interviews, il affirme que depuis plus de vingt ans, Israël adopte des stratégies qui se retourne contre lui. Et qu’avec les événements du 7 octobre, il n’y a pas eu d’évolution dans cette réflexion et qu’ils continuent toujours d’appliquer des stratégies contre productives.

Il évoque que depuis plusieurs années, de nombreux juifs américains considèrent qu’Israël ne correspond plus à leur idée des valeurs telles qu’eux les conçoivent aux États-Unis, et donc leur soutien à Israël s’efface. De nombreux journalistes américains et juifs s’opposent à la politique de Netanyahu.

Jacques Baud dit aussi : « Les israéliens ont mis tellement d’efforts à expliquer qu’il fallait taper fort (pour s’imposer) et finalement cette force qu’ils ont montrée se montre inefficace (sur leur objectif), […] c’est là que l’on voit qu’Israël s’est mis stratégiquement dans une posture négative. »

François Burgat, politologue et spécialiste de l’islam politique, a dit : « Je pense que l’état d’Israël est sur la pente descendante. Je ne dirais pas que ses jours sont comptés, ni ses semaines, ni ses mois, mais je dirais que ses décennies c’est sûr et certain, et peut-être même ses années. Israël se maintient par la force grâce au soutien inconditionnel des États-Unis. Donc dès lors que les États-Unis ne seront plus en mesure, par ce pont aérien de munition par exemple, de permettre à Israël de s’imposer par la violence et bien on changera de formule. »

Toute entité qui repose sur l’injustice et les violations finira par périr.

À ce propos, le journaliste Ahmad Mansour, sur la chaîne Al-Jazeera, avait questionné Cheikh Ahmed Yassine, en 1999, alors qu’Israël était au sommet de sa puissance : « Depuis 1948 et après cinquante ans d’existence pour Israël, quelle est ta vision sur son devenir ? »

Il répondit : « Israël a été établi sur l’injustice et les violations. Or, toute entité qui repose sur l’injustice et les violations finira par périr. […] La puissance dans ce bas-monde ne perdure pour personne. L’enfant grandit tel un enfant, puis devient un adolescent, puis un jeune homme, puis il devient un vieil homme et c’est fini ! C’est identique pour les États qui apparaissent et finissent par s’éteindre. Je dis qu’Israël disparaitra par la permission d’Allah dans le premier quart du nouveau siècle. Et plus précisément, j’affirme qu’Israël n’existera plus en 2027. Car je crois au Noble Coran, et le Coran nous a informé [dans l’histoire de Moïse] que les générations changent tous les quarante ans. Les premières quarante années étaient pour nous une catastrophe ; les quarante années d’après, nous avons commencé l’intifada, à faire face à l’ennemi, à le défier, à combattre et utiliser des missiles. Et après les prochaines quarante années, ça sera la fin d’Israël si Allah le veut. […] L’heure viendra où cette entité s’effondrera car la corruption sur terre ne perdure jamais. Or le Coran a affirmé que ces gens-là sèment le désordre et la corruption sur terre, et qu’ils y détruisent toute valeur. »

La malédiction de la 8ème décennie.

C’est pourtant seulement 3 ou 4 années après l’interview de cheikh Ahmed Yassine que le journal américain NewsWeek publiait un numéro où l’on pouvait lire en première de couverture : « L’avenir d’Israël, comment pourra-t-il survivre ? »

À la même époque, le président du parlement israélien, Avraham Burg, avait écrit un communiqué où il parlait de la fin d’Israël qui a été publié dans plus de vingt magazines (comme le Washington Post ou The New York Times). De nombreux israéliens se sont également mis à parler de la malédiction de la 8ème décennie.

Dans un article publié à Yediot Aharonot, Ehud Barak (ancien premier ministre israélien) a dit que « tout au long de l’histoire juive, les juifs n’ont pas eu d’État pendant plus de 80 ans, sauf dans deux périodes : la période du roi David et la période de Achmous Naim. Durant ces deux périodes, la désintégration a commencé dans la 8e décennie ». Barak a conclu que l’expérience actuelle de l’État sioniste était la troisième et qu’il était maintenant dans sa 8e décennie : « Nous craignons que la malédiction de la 8e décennie ne tombe sur lui comme elle l’avait fait avec ses prédécesseurs ». (Ahraminfo)

Sommes-nous donc vers la fin d’Israël ?

Allah dit : {C’est seulement lorsque, Notre secours tardant à venir, les prophètes perdaient espoir de voir les impies périr que finalement Nous décidions de les punir tout en sauvant ceux que Nous choisissions. Notre châtiment ne saurait être écarté des criminels.} [S.12, v.110].