Par Tamime Khemmar

Rien n’est plus pénible que de voyager. Car le voyageur quitte son foyer, sa famille, ses amis, ses habitudes… bref il quitte l’environnement qu’il connaît parfaitement et où il se sent en sécurité, s’en va dans un environnement inconnu qui lui est étranger et s’engage dans un interminable chemin de fatigue et de souffrance, physique et morale, qui ne s’arrêtera que lorsqu’il reviendra chez lui.

La vie est notre plus long voyage

Le plus grand voyage, le plus long et le plus pénible, de tout homme et de toute femme, est sans le moindre doute : la vie.

Du moment où l’on vient au monde jusqu’à notre dernier instant dans cette vie, nous sommes en voyage.

Sans en avoir le choix, nous parcourons, des milliers de kilomètres, nous vivons des milliers d’instants et nous traversons des milliers de situations, jusqu’à notre arrivée à notre dernier rendez-vous, dont on ignore le jour et l’endroit.

Le voyage du retour  

Beaucoup de gens qualifient la vie de « voyage vers l’inconnu ». Or, tous les voyages que l’on fait ont une part d’inconnu sauf le voyage de la vie.

Le voyage de la vie est en réalité un voyage de retour. C’est un voyage vers l’endroit que l’homme connaît le mieux : auprès de son Seigneur.

Comment pourrait-il être un voyage vers l’inconnu alors qu’il s’agit du retour de chacun vers Celui qui l’a créé, qui lui a donné existence et qui S’est chargé de lui durant toute sa vie.

Allah, soubhânah, dit, (S : 89/A : 27 et 28)

(Toi, âme sereine et apaisée ! (27) Retourne à ton Seigneur satisfaite et agréée. (28))

Retournons vers le Paradis

C’est pour tout cela qu’il est très important pour nous tous de nous rappeler continuellement et de rappeler aux autres notre ultime destinée et la fin de notre voyage. Car, tout comme le voyageur, afin de s’encourager lorsqu’il ressent la fatigue et que le poids de la solitude et de la séparation alourdissent son cœur, lève la tête et se présente à l’esprit la fin de son voyage et le moment où il reviendra chez lui auprès de ses bien-aimés, tout comme cela, nous devons nous rappeler la fin de notre voyage et le retour à notre belle et heureuse demeure : le Paradis.

Vendredi, le meilleur des jours

La description du Paradis :

Qui mieux qu’Allah, soubhânah, pourra nous décrire la Paradis ?

Écoutez ce qu’il dit à propos de cet endroit merveilleux, (S : 13/A : 35) :

(Tel est le Paradis promis à ceux qui craignent le Seigneur : des jardins traversés de rivières aux fruits et aux ombrages éternels. Voici les délices réservés aux pieux croyants)

Il dit aussi, (S : 47 /A :15) :

(Voici la description du Paradis promis à ceux qui craignent leur Seigneur : y coulent des rivières dont l’eau jamais ne s’altère, des rivières de lait gardant toujours la même saveur, des rivières de vin délicieux à boire et des rivières de miel parfaitement pur. Ils y trouveront également des fruits de toutes sortes et le pardon de leur Seigneur. )

Et Il dit aussi, (S : 2/A : 25) :

(Annonce à ceux qui ont eu foi et accomplissent de bonnes œuvres que leur sont réservés au Paradis des jardins traversés de rivières où, en compagnie des épouses les plus pures, ils demeureront pour l’éternité. Chaque fois qu’un fruit du Paradis leur sera servi, ils diront : « Ce fruit est semblable à celui que nous avons reçu auparavant. » Mais il ne lui sera semblable qu’en apparence.)

Nous continuerons la prochaine fois, non pas à évoquer le Paradis, mais à se rappeler le Paradis dont la mention, l’existence, la réalité, le parfum sont enfouis dans la mémoire de chacun de nous. Qu’Allah nous y fasse revenir.

 

 

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *