Que ceux qui se sentent fatigués et n’arrivent pas à répondre à l’appel d’Allah (al-‘adhân) cinq fois par jour pour accomplir les cinq salawât (prières rituelles) prennent en exemple ce jeune bangladais qui ne trouva qu’un seul moyen pour arriver à la mosquée : la nage.
Après un ouragan qui frappa le Bangladesh, de vastes régions du pays furent inondées.
L’imam d’une mosquée, qui a été cernée par les eaux, ne put rejoindre sa mosquée qu’à la nage.
Il ne put supporter de voir la maison d’Allah vide et privée de l’évocation d’Allah.
Il nagea cinq fois par jour pour y appeler à la prière et accomplir la salât avec les quelques prieurs qui pouvaient le rejoindre par bateau.
-Puisque c’est une mosquée, je ne peux l’abandonner. Dit-il, mouillé et essoufflé.
Depuis deux semaines, il refait les mêmes allers-retours à la nage fî sabîlillâh (pour Allah).
Comme pour réconforter son interlocuteur il dit :
-Parfois, je trouve un petit bateau, mais si je n’en trouve pas, je viens à la nage.
-Des fois, il y a une ou deux personnes qui prient avec moi. Mais la plupart du temps, j’accomplis les cinq prières seul. Explique-t-il. Maintenant, je retourne à la maison pour le déjeuner puis je vais revenir à la mosquée (toujours à la nage!). Je vais apporter un peu de nourriture avec moi puis je vais passer la nuit sur le toit de la mosquée. Termine-t-il, sous la pluie battante.
Il passe la nuit sur le toit de la mosquée probablement pour accomplir la salât du fajr (l’aube).
Merveilleux exemple de dévouement et de sincérité qui est digne du vrai musulman.
Qu’Allah l’en récompense généreusement et qu’Il nous accorde une telle volonté et un tel courage.
Machallah je