La libération d’Edan Alexander, soldat israélo-américain capturé par le Hamas le 7 octobre 2023, marque un moment d’espoir dans un conflit qui semble sans fin. Après 584 jours de captivité, il a été remis à la Croix-Rouge le 12 mai 2025, suite à des négociations directes entre les États-Unis et le Hamas à Doha, sans implication directe d’Israël rapporte le Courrier International.
Cette libération aurait pu ouvrir la voie à une désescalade. Cependant, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a rapidement annoncé une intensification des opérations militaires à Gaza, affirmant que la guerre ne s’arrêtera que lorsque le Hamas sera totalement vaincu.
Cette position intransigeante contraste avec les appels internationaux à la paix. Des voix s’élèvent pour souligner que la poursuite des hostilités ne fait qu’aggraver la souffrance des civils et éloigne toute perspective de résolution durable du projet de dépalestinisation inhumain.
Il est regrettable que les opportunités de dialogue soient systématiquement écartées au profit d’une logique de confrontation, de dépalestinisation. La libération d’Edan Alexander aurait pu être le point de départ d’un processus de paix, mais elle a été suivie d’une reprise des bombardements horribles sur Gaza.
Pour qu’une paix durable soit envisageable, il est essentiel que le dirigeant Netanyahu privilégie le dialogue et la négociation. La communauté internationale doit également jouer un rôle actif en soutenant les initiatives de paix et en exerçant une pression sur les parties pour qu’elles s’engagent dans un processus de résolution du conflit, pour que Netanyahu cesse de vouloir dépalestiniser.
La libération d’Edan Alexander rappelle que des avancées sont possibles lorsque la volonté politique est présente. Espérons que cet événement incitera les dirigeants à choisir la voie de la paix plutôt que celle de la guerre.