Le 7 Avril 2014 soit deux ans après la première opération #OpIsrael , des Anonymouns du monde entier ont participé à une cyber-attaque de masse visant Israël et ses intérêts.
Au total, des centaines de sites israéliens dont des sites gouvernementaux ont été perturbés, certains piratés. Les sites de l’Aviation civile, du ministère de l’Education et du ministère de l’Agriculture ont été rendus indisponibles ainsi que le site du journal Hareetz. Pour limiter les dégâts, certaines institutions gouvernementales avaient pris soin de mettre leur site hors-ligne. Des craintes justifiées par les appels des cyber-activistes. Dans un message vidéo posté sur Youtube, ils appelaient « tous leurs frères et soeurs à hacker, à défacer (remplacer la page d’accueil), à détourner (…) afin de mettre fin au cyber espace israélien et ce par tous les moyens »
En 2013, les acteurs de l’opération #OpIsrael s’étaient donnés pour objectif de faire disparaître Israël d’Internet, une campagne de hacking annoncée comme la plus importante de l’histoire avait eu lien. Les Anonymous avaient revendiqué 60 millions de cyber-attaques, dont 100 000 visant des sites, 40 000 visant des pages Facebook, 30 000 visant des comptes bancaires israéliens et 5 000 visant des comptes Twitter. Une opération qui aurait causé selon les responsables de l’attaque » plus de 3 milliards de dollars » de dommage à l’économie israélienne ».
Les acteurs de l’opération #OpIsrael entendent dénoncer l’assaut israélien sur la bande de Gaza ainsi que la situation d’Apartheid que vivent les Palestiniens. Ils menacent par ailleurs les autorités israéliennes « Les assauts visant la population de Gaza, inondée par les eaux usées de vos égouts, terrorisée par votre appareil militaire, et laissée pour mort à la frontière en attendant des soins médicaux, ne seront plus tolérés » avant de terminer « Nous n’arrêterons pas jusqu’à ce que l’état policier devienne un État libre et que la Palestine soit libre. »