La bande de Gaza est confrontée à une crise humanitaire sans précédent, où la famine est utilisée comme arme de guerre.
Depuis mars 2025, Israël impose un blocus total, empêchant l’entrée de nourriture, de médicaments et de carburant, plongeant 2,1 millions de Palestiniens dans une situation de survie critique.
Selon les dernières données de l’Integrated Food Security Phase Classification (IPC), 93 % de la population de Gaza souffre d’insécurité alimentaire aiguë, dont 470 000 personnes en situation de famine catastrophique (phase 5) . Les enfants sont particulièrement touchés : plus de 71 000 souffrent de malnutrition aiguë, et des décès liés à la faim sont déjà signalés.
Les infrastructures agricoles et de santé sont en ruines. Jusqu’à 80 % des terres cultivables sont devenues inaccessibles, et les hôpitaux, privés de ressources, ne peuvent plus nourrir ni soigner les patients.
Des organisations comme Human Rights Watch et Médecins du Monde dénoncent l’utilisation délibérée de la famine comme méthode de guerre, ce qui constitue un crime selon le droit international . La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) rappelle que la famine imposée aux civils est un interdit fondamental.
Malgré les appels urgents des agences humanitaires, Israël maintient le blocus, justifiant cette politique par des raisons sécuritaires. Pendant ce temps, la population de Gaza s’enfonce dans une catastrophe humanitaire majeure, sous les yeux du monde.