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La plus belle robe pour la bien-aimée.

La plus belle robe pour la bien-aimée.

Le 1er Mouharram, dans la nuit du 6 au 7 juillet, nous avons pu voir le changement de la kiswa de la Kaaba. Il a fallu pas moins d’une vingtaine d’hommes pour la transporter et une organisation précise et belle à voir.

La dernière pièce à être installée, « le rideau de la porte de la Kaaba », est l’une des étapes les plus difficiles du processus de changement de la kiswa. Après cela, le vêtement de la Kaaba est relevé, doublé de pièces solides de tissu blanc.

Connaissez-vous l’histoire de ce beau vêtement et les secrets de sa fabrication ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir aujourd’hui.

L’histoire de la fabrication de la kiswa.

L’histoire de la fabrication de la première kiswa de la Kaaba a commencé dans une maison privée située dans le quartier d’Ajyad, en face du ministère des Finances à La Mecque, en 1346 de l’hégire (1927).

Les gouverneurs qui se sont succédés ont toujours porté un grand intérêt pour sa fabrication.

Au début des années 80 de l’hégire (1960), le roi Saoud ibn Abdoulaziz a ordonné la préparation d’une usine pour la kiswa. Cette tâche a été confiée à son frère, le roi Faysal, qui en a chargé le ministre du Hajj et des Waqfs, Hussein Arab. Ce dernier a choisi un bâtiment appartenant au ministère des Finances à Jarwal, où la première kiswa sortie de cette usine a été achevée en trois mois de travail.

Les modernisations de l’usine de fabrication de la kiswa.

En 1397 de l’hégire (1976), l’usine de la kiswa a été transférée dans un nouveau bâtiment à Oum Al-Joud, équipé des machines les plus modernes de l’époque.

Sous le règne du roi Abdoullah ibn Abdoulaziz Al Saoud, l’usine a de nouveau été modernisée. Les systèmes électroniques, les équipements électriques et les machines mécaniques ont été changés par les systèmes les plus récents. Cette étape a marqué un progrès significatif dans la fabrication de la kiswa.

En hommage au roi fondateur, l’usine porte aujourd’hui le nom du Roi Abdoulaziz.

La fabrication de la kiswa aujourd’hui.

Le complexe Malik Abdoulaziz est l’un des plus grands pour la fabrication et la broderie de la soie. Les fils de soie issus des meilleures soies pures au monde y sont tissés et teints sur place. Après avoir été tissé, teint et imprimé, le tissu est transféré au département d’assemblage puis au remplissage des lettres avec du coton pour donner du relief et de la beauté aux lettres brodées.

La broderie est ensuite réalisée avec des fils d’argent plaqués or et des fils d’argent pur. Le vêtement est alors prêt pour le remplacement. La kiswa est donc tissée et brodée chaque année avec des fils de soie, d’or et d’argent.

L’une des innovations les plus importantes sous le règne du roi Salman ibn Abdoulaziz Al Saoud est l’introduction des machines « Tajima » et « Jacquard », qui fabriquent la kiswa ornée de louanges et de lanternes dorées avec les mots : « Ô Allah, gloire et louanges à Allah, gloire à Allah l’Immense. Ô Le Juge Souverain, Ô Le Bienfaiteur. La ilaha illa Allah, Mouhammad est le Messager de Allah. »

Cette opération est effectuée par une équipe technique formées aux machines qui contiennent plus de 9 000 fils de soie. La fabrication de la kiswa prend de 6 à 8 mois et plus de 200 artisans y travaillent toute l’année.

Par exemple, le département du laboratoire est chargé d’effectuer divers tests sur les fils de soie et de coton pour s’assurer qu’ils répondent aux spécifications requises en termes de résistance à la traction des fils de soie et de leur résistance aux facteurs de dégradation.

Aujourd’hui, cette production coûte plus de 20 millions de riyals par an (environ 5 millions d’euros).

Les détails techniques de la kiswa.

La kiswa de la Kaaba pèse plus de 900 kg : 120 kg de dorures, 100 kg d’argent plaqué or et 760 kg de soie. Elle est composée de 47 pièces de tissu d’une largeur de 98 cm et d’une hauteur de 14 mètres.

Après avoir terminé toutes les étapes de production et de fabrication, au mois de Dhou Al Qi’dah, une cérémonie annuelle est organisée à l’usine de la kiswa. La belle étoffe est alors remise au grand Gardien de la Maison sacrée, qui la remet à son tour au Président général des affaires de la mosquée sacrée et de la mosquée du Prophète ﷺ.

 

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