Israël a détruit 31 mosquées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, voire bien plus

Des Palestiniens se rassemblent autour des décombres d'une mosquée détruite par des frappes israéliennes, dans le nord de la bande de Gaza. / Photo: Reuters (Reuters)

Les frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza assiégée ont détruit cinq nouvelles mosquées, portant le nombre total à 31 depuis le 7 octobre.

Des bâtiments historiques aussi sous la terre

Dix employés du ministère ont perdu la vie dans ces attaques et d’autres ont été blessés. Le conflit à Gaza, soumis aux bombardements et au blocus israéliens depuis le 7 octobre, a éclaté suite à l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » lancée par Hamas. Le mouvement palestinien a déclaré que cette incursion était une riposte à la prise d’assaut de la mosquée d’Al-Aqsa et à la violence croissante des colons israéliens.

L’armée israélienne a bombardé une mosquée située dans le nord de la bande de Gaza et l’ont entièrement détruite. Le ministère palestinien de l’Intérieur à Gaza a déclaré, sur Telegram, que l’armée israélienne avait ciblé la mosquée Al-Omari, dans la région de Jabalia, au nord de la bande de Gaza, et qu’elle l’avait complètement détruite. Les autorités palestiniennes n’ont, jusqu’à l’heure actuelle, signalé aucune victime à la suite du bombardement de la mosquée.

La place Yarmouk et tous ses immeubles d’habitation ont été pris pour cible et détruits par les raids aériens israéliens.

Cité par Al-Mayadeen, le directeur de la défense civile dans le nord de Gaza, Ahmad al-Kahlout, a déclaré que les opérations d’enlèvement des débris se déroulent dans des conditions extrêmement difficiles. Il a souligné que la récupération des Palestiniens et des corps sous les décombres a été interrompue en raison du manque de carburant pour la seule excavatrice.

Cependant, al-Kahlout a souligné qu’ils auraient recours à des fouilles manuelles pour faire sortir les gens si les machines s’arrêtaient en raison du manque de carburant.

Un convoi d’aide humanitaire a commencé à entrer dans la bande de Gaza depuis l’Égypte. Il s’agit de la première livraison d’aide à Gaza depuis que le conflit armé a éclaté entre Israël et le groupe palestinien Hamas le 7 octobre. La bande de Gaza connaît une grave crise humanitaire : il n’y a plus d’électricité, l’eau, la nourriture, le carburant et les fournitures médicales viennent à manquer.

 

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By Aya G

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