Discothèques: alcool, musique, mixité… le danger de ce lieu de débauche

« On ne vit qu’une fois ! » Combien de fois n’avons-nous pas déjà entendu l’un de nos proches prononcer cette célèbre citation ?
Bien trop souvent malheureusement car elle sous-entend qu’avant de mourir il faudrait profiter de la vie de toutes les manières possibles et inimaginables. Pourtant, l’Islam distingue le « halal » et le « haram », l’un et l’autre sont clairement définis. Tout ce qui conduit au « haram » est à proscrire et tout ce qui conduit au « halal » est à encourager.


Il existe différentes sortes de divertissements, mais de nos jours beaucoup de nos frères et sœurs pensent que profiter de la vie c’est sortir, s’habiller, fréquenter un ou une petit(e) ami(e) hors du cadre du mariage, fumer, consommer de l’alcool, aller danser en discothèque etc…
Se divertir ne veut pas dire se pervertir, nos obligations de musulmans nous incitent à respecter le cadre islamique quelles que soient les circonstances, à savoir éviter les endroits malfamés comme les discothèques, les bars où l’alcool coule à flot, c’est-à-dire tous les endroits où les tentations sont bien réelles, car Allah Soubhana wa ta’ala a dit : « L’homme a été créé faible  » (Sourate An-Nissa verset 22).

Malgré la plus grande vigilance, le musulman est souvent confronté aux épreuves. Prenons pour exemple la fête de l’Aïd, une fête qui convie le fidèle au recueillement et à préserver les liens familiaux. Pourtant à l’occasion de chaque fête, une soirée exceptionnelle est organisée lors d’un concert spécial dans une boîte de nuit… Ce type d’annonces émises par les radios locales arabes font désormais partie de nos habitudes et ne nous choquent même plus.


Durant le mois béni de Ramadan, nous écoutons le Coran, l’appel à la prière et les prêches grâce aux stations de radio, mais ces dernières vont nous convier de la même manière à venir fêter « dignement » la fin du Ramadan en allant danser au spectacle d’une telle ou d’un tel.
Soudain les fêtes religieuses se transforment insidieusement et sournoisement à nos dépens et deviennent un prétexte pour le « haram ».

D’après Abou Malik Al Ach’ari (qu’Allah l’agrée), le Prophète (Salla Allah ’alayhi wa Salam) a dit : «  Il y aura des gens dans ma communauté qui vont rendre licite l’adultère, la soie, le vin et les instruments de musique  » (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5590).Retour ligne automatique
«  Et, parmi les hommes, il est [quelqu’un] qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d’Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant . » (Sourate 31, Luqman, verset 6)

L’Islam n’interdit pas l’amusement, la distraction ou la joie, tout cela est toléré tant que nous évitons l’illicite. Notre Prophète (Salla Allah ’alayhi wa Salam) qui est notre modèle était jovial et souriant, il aimait plaisanter sans toutefois transgresser.
Les lieux de débauche mènent à la turpitude et à la fornication l’un des plus grands péchés. Allah Soubhana wa ta’ala interdit la fornication et les voies qui y mènent :
« Et n’approchez point la fornication. En vérité, c’est une turpitude et quel mauvais chemin ! » (Al Isra, 32).

Qu’Allah nous guide et augmente notre foi in sha Allah.

By Younes

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