Les chiffres publiés par Altice (maison mère de SFR) montrent une perte de plus de 300 000 abonnés sur les offres mobiles et 200 000 abonnés sur les abonnements fixes.  

SFR : un chiffre d’affaires en baisse et une dette qui augmente. 

Bien que le boycott ne soit pas mentionné comme responsable, le groupe Altice a vu son activité ralentir en 2023. Son chiffre d’affaires a reculé de 1,3%, à 11,157 milliards d’euros, tandis que son bénéfice opérationnel (Ebitda) a diminué de 4,3%, à 3,923 milliards d’euros, a détaillé le groupe.

En plus de cela, sa dette a augmenté, passant de 23,8 à 24,3 milliards d’euros.

SFR : complice de crime en territoire occupé. 

En 2020, le HCDH (Haut-Commissariat des Droits de l’Homme des Nations unies) a publié un rapport sur les entreprises impliquées dans certaines activités liées aux colonies en Palestine occupée. Au total 321 entreprises ont été examinées. Finalement, ce sont 112 entreprises et maisons mères qui sont accusées de participer à la colonisation illégale des territoires palestiniens et d’y pratiquer des activités commerciales ; 94 sont domiciliées en Israël et 18 dans six autres États.  

Parmi ces 112 entreprises on retrouve SFR qui appartient au franco-israélien Patrick Drahi. 

Le propriétaire du groupe SFR : un fervent défenseur de la cause sioniste.

Accusé de corruption et de fraude fiscal, Patrick Drahi est un fervent défenseur de la cause sioniste. Il a acquis SFR en 2014 et possède plusieurs autres grandes entreprises en France mais aussi en Israël, au Portugal et en République dominicaine. Parmi ces entreprises, on retrouve BFMTV et RMC mais également la chaîne d’information en continu basée en Israël i24NEWS.

Patrick Drahi a largement participé à soutenir la guerre en Palestine notamment à travers la télé-propagande de l’armée génocidaire israélienne sur i24NEWS. En plus des fake news, la chaine invitaient des intervenants fanatisés qui appelaient littéralement à “raser Gaza”, utiliser l’arme nucléaire contre les palestiniens et justifier les crimes contre l’humanité de Tsahal. 

Via sa « fondation philanthropique », il a versé 7,7 millions de dollars au Libi Fund pour financer le projet d’un centre de bien-être pour les soldats israéliens. “Cette base abrite des éléments importants tels que des sous-marins et des bateaux lance-missiles, entre autres navires. À mesure que la flotte et les opérations se développeront dans les années à venir, cette installation offrira également des hébergements fabuleux et des espaces de loisirs aux soldats” a-t-il déclaré. Des logements et vacances sont également offerts aux soldats israéliens. Par ailleurs, Patrick Drahi apporte souvent un soutien financier à diverses infrastructures israéliennes.

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