Seulement 2 jours après avoir ouvert son premier restaurant en Algérie, la chaîne de fast food KFC a été contrainte de fermer.
Des manifestations de soutien à la Palestine.
En effet après avoir ouvert le 14 avril dans la banlieue ouest d’Alger à Dely Ibrahim, des rassemblements en soutien à la cause palestinienne ont été organisés devant le restaurant. Les manifestants brandissaient des drapeaux palestiniens et scandaient des slogans comme « Save Ghaza » et « Boycott KFC ». Sur les réseaux sociaux, le mouvement a pris de l’ampleur, certains internautes exigeant même la fermeture définitive du restaurant.
KFC Alger : une fermeture forcée
Les autorités locales ont pris la décision de fermer le restaurant sans préciser s’il s’agissait d’une fermeture momentanée ou définitive. Dans la nuit du 16 au 17 l’enseigne et le logo ont été décrochés. Il semble cependant que le restaurant ait tout de même ouvert mercredi.
Un boycott justifié ?
La chaine KFC appartient depuis 1997 à la multinationale « Yum! Brands » (Tricon Global Restaurants à l’époque). Elle possède également les chaines Pizza Hut, Taco Bell et Habit Burger Grill.
On sait que des soldats israéliens avaient fièrement posté des photos d’eux avec des cartons Pizza Hut, en remerciant la chaine de les soutenir en leur offrant des repas.
Pizza Hut avait également fait scandale avec une publicité honteuse en 2017 diffusée par la franchise locale d’Israël. Dans cette publicité, la chaine avait parodié la grève de la faim du prisonnier Marwan Barghouthi. Sur un photomontage, on pouvait voir une boite à pizza insérée dans la cellule du leader palestinien. En dessous, on pouvait lire : « Barghouthi, si tu dois arrêter la grève, est-ce que le mieux ne serait pas de le faire avec une pizza. »
Face à l’indignation internationale et les nombreux appels au boycott, la publicité avait rapidement été retiré et une porte-parole de Pizza Hut International avait présenté les excuses de la chaîne.
BDS, de son côté, avait appelé à ne plus consommer chez Pizza Hut.